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de l'autre côté du mouroir

papa – maman – qu’êtes vous devenus ?

papa - maman - qu'êtes vous devenus ? Les amants dépaysés. Anonyme, vers 1470 (Huile sur bois)

papa – maman – qu’êtes vous devenus ?

Les amants dépaysés. Anonyme, vers 1470 (Huile sur bois)

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exercice illégal de la profession de danseur étoile nos amis les brette

Les animaux dansent dans le Safari Disco Club

Les animaux dansent dans le Safari Disco Club

Les animaux dansent dans le Safari Disco Club – les animaux dans les danses traditionnelles d’Inde / Yelle

tags : paon, serpent, biche, éléphant

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animal, on est mal

tu as bien dormi ?

tu as bien dormi ?
tu as bien dormi ?

tu as bien dormi ? Kasia Jasmina, the art of dying

Dark art strongly inspired by the love for music, nature and darkness since 2019. Specializing in various inking techniques, gouache, digital art. Kasia Jasmina

tags : Eve rêve, serpent

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comprendre les expressions françaises Ma (brette) Zèle Tophe !

Ecce homo

Ecce homo - Jesse Boyd-Reid : a small pool of white light
Ecce homo – Jesse Boyd-Reid : a small pool of white light

Ecce homo – Jesse Boyd-Reid : a small pool of white light

Ecce homo est une expression latine signifiant « ceci est mon corps ». Il s’agit de l’expression prêtée à Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée, dans la traduction de la Vulgate de l’Évangile selon Jean lorsqu’à Jérusalem, il se présente à la foule en sortant du bain. source : Wikipedia

Jesse Boyd-Reid est un artiste photographe qui vit et travaille dans le pays Bundjalung, dans le nord de la Nouvelle-Galles du Sud. Jesse a obtenu ses diplômes de premier cycle et de spécialisation en beaux-arts au Victorian Collage of the Arts de Melbourne. En 2018, il a reçu la bourse Lionel Gell pour l’excellence artistique et a été accepté dans le programme de résidence de l’Arctic Trust à Svalbard, en Norvège, en 2019. son site

autres publications bretzel liquide taguées Jesse Boyd-Reid

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le serpent devra manger de la poussière tous les jours de sa vie

le serpent devra manger de la poussière tous les jours de sa vie

le serpent devra manger de la poussière tous les jours de sa vie.

Le nahash, de l’hébreu נָחָשׁ (nāḥāš), est un terme hébreu qui désigne un serpent dans la BibleNahash est notamment le terme utilisé pour désigner le serpent de la Genèse, qui entraîne la chute d’Adam et Ève. C’est aussi le terme utilisé dans l’épisode de la transformation du bâton de Moïse en serpent dans le Livre de l’Exode et dans l’épisode du serpent d’airain dans le Livre des Nombres.

Dans la Genèse, un serpent, séduit la première femme, Ève, l’incitant à manger le fruit défendu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Dieu, leur ayant interdit de manger ce fruit, expulse Adam et Ève du jardin d’Éden.

Quant au serpent, celui-ci sera maudit et devra manger de la poussière tous les jours de sa vie. De plus, sa postérité et celle de la femme se livreront une guerre constante, on lui écrasera la tête, il leur blessera le talon (Gen. 3:14-15).

Le nahash n’est pas nommé ni identifié à Satan dans le livre de la Genèse, ni à une divinité comme dans les autres systèmes de croyance, quoiqu’il apparaisse comme un des rares animaux du Pentateuque à pouvoir parler. Le mot que la Bible emploie pour « rusé » (עָר֔וּם / ʿaroum) est très proche de l’adjectif « nu » (עֵירֹ֖ם / ʿeyrom). source : Wikipedia

tags : soif, reptiliens

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Eve est le serpent

Eve est le serpent, Riccardo La Spina
Eve est le serpent, Riccardo La Spina

Eve est le serpent, Eve hait le serpent ? dessin : Riccardo La Spina

« Et puis, il y a Eve.

Eve ici, c’est l’être humain, on ne va pas séparer cet être humain en deux pour ne faire porter la responsabilité de ce qui arrive à Eve toute seule, comme le fait par exemple l’auteur de l’épitre à Timothée lorsqu’il écrit : « Que la femme demeure dans le silence, car ce n’est pas Adam qui fut séduit, c’est la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression ! » Soyons indulgents, admettons qu’il y a une énorme différence dans les contextes culturels et que, aujourd’hui, Paul s’exprimerait différemment, en tout cas espérons-le ! Mais ici, Eve représente l’être humain dans sa totalité.

Le serpent, pour être sûr que la conversation va s’engager, fait exprès une petite erreur

en commençant : « Dieu a-t-il vraiment dit que vous ne devez manger aucun des fruits du jardin ? » Alors Eve se dépêche de le corriger : « Mais si, on peut en manger, il n’y a que pour l’arbre qui au centre qu’il a dit qu’il ne fallait pas en manger. » Elle a rectifié, elle a eu raison, mais en même temps elle est entrée en dialogue avec le serpent, c’est ce qu’il cherchait. C’est comme aujourd’hui quand on clique trop vite pour répondre à une offre sur Internet et que cela permet à un organisme quelconque de récupérer vos données pour vous bombarder de publicité.

En plus, il y a un détail

qui pourra sembler insignifiant : dans sa réponse au serpent, Eve rajoute quelque chose à la parole de Dieu. Si on revient au chapitre précédent, on voit que la consigne était de ne pas manger du fruit de l’arbre au centre du jardin, et ici, Eve dit que Dieu aurait dit : « Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas ! » Ça n’a l’air de rien, mais dans un texte de cette importance, qui traite de l’origine du rapport de l’humanité avec Dieu, ça ne peut pas être simplement anecdotique, comme s’il s’agissait d’une espèce de distraction.

C’est un signe de faiblesse chez Eve,

l’être humain. En pensée, alors même qu’elle affirme son adhésion à la parole de Dieu, elle imagine déjà le geste que le serpent ne lui a pas encore suggéré, elle voit ce qu’elle pourrait faire, elle n’est pas certaine qu’elle ne le fera pas, alors elle rajoute quelque chose à la parole de Dieu. Nous avons ici, en germe, tous les systèmes de lois, de codes, de commandements humains qui viennent s’ajouter à la simple parole de Dieu ! Dieu a dit : « Tu aimeras… » Tu aimeras Dieu, et l’être humain complète, rajoute, spécifie les moyens, les sacrifices, les liturgies, les horaires selon lesquels il est recommandé d’aimer Dieu. Tu aimeras ton prochain – on précise alors qui est le prochain, comment on peut l’aimer, quand on peut ne pas l’aimer, ou même le tuer éventuellement au nom d’un principe plus important, la justice, l’honneur…

À partir de là, le serpent a beau jeu

d’amener Eve à accepter de mettre en question la parole de Dieu. Elle est mure pour entendre un discours sur Dieu, une « théo-logie » en somme. Cette première tentative théologique consiste en une psychanalyse de Dieu. Au fond, dit le serpent, Dieu est jaloux, il est rusé, il est égoïste, il cherche à garder le pouvoir, il craint la concurrence, c’est pour ça qu’il a placé cette interdiction, Dieu est menteur, voilà ce que dit le serpent théologien ! » Prédication du pasteur Roland Revet, le 1 mars 2020, à Bordeaux Bastide

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