musique ! Khimbart Miyamoto : Mela
Étiquette : peinture
la jeune fille et la mort – Adolf Hering : Der Tod Und Das Mädchen, 1900
Schubert D703 Quatuor Amadeus « La Jeune Fille et la Mort » 2ème mouvement (youtube)
la douceur de l’après-midi
la douceur de l’après-midi – Karin Miller : Angie en jaune
« Karin Miller est une artiste sud-africaine, qui se concentre sur le collage numérique et les nouveaux médias. Pour générer des images d’une qualité exceptionnelle, Karin Miller combine les compétences artistiques traditionnelles et la photographie avec la technologie moderne. créant une fusion entre passé et présent, personnel et public, karin miller a développé un style unique qui dégage un riche éclectisme, un enjouement, un humour décalé et l’élément post-moderne du néo-baroque. chaque facette de l’image est soigneusement choisie et placée pour former des combinaisons et des compositions inattendues. parfois, elle explique : « Je passe des journées à chercher un visage obsédant sur une vieille photo, ou un beau motif sur une gravure ancienne ». sa tactique est de transformer le quotidien en quelque chose de captivant. avec une attention méticuleuse aux détails, elle peut transmettre une flamboyance théâtrale, des éclaboussures de parodie ou à peu près n’importe quelle humeur ou cadre. néanmoins, son travail suggère souvent subtilement une ambiance sud-africaine unique ». source : manzart.com
tag : douanier Rousseau
les rêves d’avant des filles d’Ukraine – Olga Trachkova
Colorée et sensuelle – l’artiste Olga Trachkova, née à Dnepropetrovsk (Ukraine), crée des images incomparables qui dépeignent de manière attrayante une situation quotidienne. En tant qu’admiratrice du Pop Art, elle crée son propre style à partir de champs de couleurs courbes et d’histoires peintes, qui confinent à la bande dessinée. Des scènes amusantes sont racontées à l’aide de zones colorées dans des lignes noires.
« Choisir la couleur est un long processus, un acte d’équilibre qui se connecte parfaitement au sujet », dit-elle, « Parfois c’est une histoire personnelle, mais il s’agit surtout des émotions d’une femme, de sa nature diverse. Elle est clairement l’objet du désir , mais en même temps une créature sensible et vulnérable ». Dans ses peintures, l’être féminin se révèle dans toute sa diversité. Charmant et rebelle, mélancolique et séducteur. Qu’une femme soit allongée sur le canapé, assise sur le rebord de la fenêtre ou simplement debout, elle est toujours plastique et gracieuse. source : rhein-selz-geht-aus.de
il est huit heures
l est huit heures / The Sleeping Venus by Paul Delvaux (1897-1994)
autres publications bretzel liquide taguées Paul Delvaux
les vacances de Mr Magritte
les vacances de Mr Magritte – Paul Neberra
Dans un petit hôtel non loin du lac,
tout le monde profite du beau temps. Arrive Monsieur Magritte, au volant de sa vieille voiture pétaradante. Magritte n’est pas un vacancier comme les autres : ce n’est pas un fumeur de pipe, c’est un rêveur, élégant mais maladroit, qui ne peut pas s’empêcher d’attirer l’attention sur lui. La présence de Magritte a tôt fait d’irriter les autres vacanciers. Les enfants, par contre, l’adorent. source : google
« Mon travail reflète beaucoup mon inconscient !
Surtout dans ma façon de voir le monde et de résoudre mes peurs et mes angoisses. Les images que je crée apparaissent comme un médiateur entre mon inconscient et la réalité environnante, c’est-à-dire, d’un point de vue psychanalytique, une interprétation profonde de divers aspects de mon esprit.
Ce que j’ai compris au fil du temps, c’est que tout le processus de création et d’interprétation n’est pas réussi. Et de cette façon je suis en partie condamné à un processus constant d’évolution et d’apprentissage pour mieux lire les messages de mon subconscient.
Je ne suis pas dépourvu d’opinions et d’inquiétudes
sur le monde qui m’entoure, même parce que c’est ce point qui crée sans doute l’instabilité dont j’ai besoin pour résoudre du mieux que je peux, par la peinture. Tout au long de ce processus qui a commencé à un jeune âge, j’ai fini par m’identifier au surréalisme et plus tard au surréalisme pop et dans ces mouvements artistiques j’encadre mon travail.
De cette façon, je peux souligner que le surréalisme et les artistes lowbrow / Pop Surrealism sont une grande influence, mais en ce qui concerne la technique et la représentation, je me retrouve dans le classicisme, le réalisme et la renaissance. »
Paul Neberra
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Souris puisque c’est grave
Seules les plaisanteries doivent
Se faire dans le plus grand sérieux
Souris puisque c’est grave
Si les dieux te déçoivent
Offre-leur un visage radieux
Alain Chamfort (youtube) / A Melancholy Thought by Francesco Hayez (1791-1882) 1842
les galeries d’art
les galeries d’art – Kati Heck : Ins Unten! (oil and crayon on canvas, 2020)
Une galerie d’art est généralement un lieu, public ou privé, spécialement aménagé pour mettre en valeur les richesses du sous-sol et montrer au grand jour des œuvres de la culture underground à un public de visiteurs, dans le cadre d’expositions temporaires ou permanentes. source : Wikipedia
Kati Heck (autres oeuvres), née en 1979 à Düsseldorf, est une artiste, sculptrice et artiste peintre allemande, basée à Anvers. Bien que son travail englobe l’installation sculpturale, le court métrage et la photographie, elle est surtout connue pour ses peintures à grande échelle. source : Wikipedia
tags : taupe, infiltration, origine du monde
le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose
» En se levant un matin après une nuit de rêves inquiétants, Gregor Samsa se découvrit transformé, dans son lit, en un énorme insecte. «
Ce sont les premiers mots de « La métamorphose » de Kafka (1912),
le début de la lente « mort » psychique et physique du « voyageur de commerce ». Quelques lignes plus loin, Samsa-cafard découvre une partie de son ventre « couverte de nombreux petits boutons blancs qu’il ne pouvait expliquer. Il essaya de les toucher avec une de ses pattes, mais il dut la retirer immédiatement, car à leur contact, il éprouva une sensation de froid. »
Peut-être que cette sensation de froid indique la double « peine » de Kafka : l’une, envers son corps à travers les premiers symptômes d’une maladie dont il mourut quelques années plus tard, l’autre, liée à un interdit œdipien présent depuis toujours et révélée par son amour pour Felice Bauer, rencontrée quelques mois plus tôt.
Notre hypothèse est que Kafka réagit à la « sensation de froid » à travers une intention psychique inconsciente destructive irrationnelle, mais triomphante, parce qu’elle « confirme » le destin déjà écrit d’un échec œdipien : ici Laios triomphe et tue Œdipe.
Le cafard kafkaïen est-il une illusion capable de s’étendre à la condition humaine tout entière (comme on l’interprète habituellement), ou s’agit-il d’un verdict inscrit dans le corps et prononcé par un Surmoi implacable, entraînant une maladie destructrice ?
Dans Le procès, Josef K. écrit : « un seul bourreau pourrait remplacer le tribunal entier ».
Pour lui, en effet, le bourreau gagne toujours son combat, car cette authentique transformation du destin est impossible. Tandis qu’elle le fut pour Freud durant les mêmes années (à l’époque de la première Guerre Mondiale).
Face au traumatisme de la décadence, les autobiographies involontaires suivent deux chemins différents : Freud réécrit l’Œdipe comme Histoire et le relance dans le temps, Kafka réécrit l’Œdipe comme Maladie et y met fin.
Ainsi, chez Kafka ne domine pas la Transformation, mais la Métamorphose, c’est-à-dire la mutation totale sans lien avec l’état précédent. Gregor Samsa ne se transforme pas, il se mue en cafard.
Nous avons mutation et violence, mais il nous manque la troisième composante nécessaire l’invariance, selon Bion pour parler de transformation catastrophique : il ne reste rien du passé qui garde un minimum de continuité. Kafka ne souhaite pas changer, il veut plutôt que la réalité fasse un pas en arrière, que la vie reprenne son cours normal, comme par magie :
Le terme « métamorphose » issu du Grec, signifie « changement total ».
(…) Pour que la métamorphose se produise, le moi doit se déplacer par segments massifs, condensés, non suffisamment dissociés ou différentiés entre eux, et ainsi le passage d’un fragment du moi à un autre est un véritable changement de personnalité, une métamorphose. C’est ce que j’appelle objet agglutiné ou relation objectale agglutinée ». (Bleger, 1967, p. 101).
« . Ainsi tout est réaménagé et acquiert un sens nouveau. C’est une réorganisation dans laquelle tous les éléments sont classés dans un ordre différent et s’adaptent à un moi situé à un niveau régressif, magique (…) C’est la rencontre avec une image interne, idéalisée, et c’est pour cela qu’elle apparaît avec les caractéristiques de la prédétermination ». Si : « La régression est trop intense, on court le risque de se dissiper et le contact avec l’autre devient indispensable pour circonscrire la régression et configurer à nouveau la personnalisation « en se reflétant dans l’autre » ; il s’agit donc d’une recherche de limites » (Bleger, 1967, p. 102). source : CAIRN
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