toujours à mes côtés – Elihu Vedder : Memory, 1870
Elihu Vedder, né à New York le 26 février 1836 et mort à Rome le 29 janvier 1923, est un peintre, illustrateur, sculpteur et poète américain. Artiste symboliste, son œuvre la plus connue est les 55 illustrations de la traduction du Rubaiyat d’Omar Khayyam par Edward FitzGerald. Wikipédia
La rose est l’une des plantes les plus cultivées au monde et elle occupe la première place dans le marché des fleurs. Mais on oublie souvent que les rosiers sont aussi des plantes sauvages (le plus connu en Europe est l’églantier) aux fleurs simples à cinq pétales, qui sont devenus à la mode, pour leur aspect plus naturel, depuis quelques décennies sous le nom de « roses botaniques ».
Les rosiers cultivés sont le résultat de plusieurs millénaires de transformations, d’abord empiriques puis, dès la fin du XVIIIe siècle, méthodiques, en particulier par l’hybridation. Les variétés sont innombrables, on estime à plus de trois mille le nombre de cultivars disponibles actuellement dans le monde. L’existence des roses remonte à bien avant l’antiquité, preuve en sont les fossiles retrouvés dans l’Ouest américain et datés de plus de quarante millions d’années. Wikipedia
l’après-midi il y avait parfois un petit souffle d’air – Jan L. Waldron
Je pense que ce qui unifie mon travail est un seul désir de vivre dans la peinture aussi longtemps qu’il le faudra pour la réaliser : rester ouvert à ce que dit la peinture. Cela signifie souvent abandonner un plan, pour un chemin plus convaincant. La peinture apparaît quand je sors du chemin.
Balthasar Kłossowski, parfois appelé Balthasar Kłossowski de Rola, plus connu sous son pseudonyme Balthus, est un peintre figuratif français d’origine prussienne et polonaise, né le 29 février 1908 à Paris, mort le 18 février 2001 à Rossinière. Il est le frère de l’écrivain et dessinateur Pierre Klossowski. Wikipédia
Balthus. Un artiste légendaire et qui divise parfois. Un peintre. Un artiste religieusement peintre tant la peinture, son histoire, sa matière, sa magie fut pour lui un objet de dévotion et de ferveur insistante. Pourtant, son œuvre est relativement peu abondante. 300 peintures réalisées entre 1919 et 2001. On pourrait réduire son travail à une imagerie. Des jeunes femmes nubiles représentées dans des positions ambiguës. Mais ce qui se joue dans ses œuvres est beaucoup plus complexe et engage le sens profond de l’art et de l’homme. Cette exploration, il le formule dans une lettre à sa première femme, parlant de son projet : « Je veux y mettre beaucoup, beaucoup de choses, de la tendresse, de la nostalgie enfantine, du rêve, de l’amour, de la mort, de la cruauté, du crime, de la violence, des cris de haine, des rugissements et des larmes ! Tout cela, tout ce qui est caché au fond de nous-mêmes, une image de tous les éléments essentiels de l’être humain dépouillé de sa croûte épaisse de lâche hypocrisie !. » source : radiofrance.fr/franceculture
autres publications bretzel liquide taguées Balthus
il avait plu cette nuit là – Florence Aussenard : the flood
« Mes préoccupations, mes sujets, sont intimement liés à l’état du monde, son actualité, son histoire…
ils se déclinent en thématiques assez générales en ce qui concerne la peinture, et puis de petites histoires, ces short stories, plus ponctuelles et de constructions différentes, ou je met en œuvre des techniques variées…
il y est beaucoup question d’identité, de notre héritage en lien à la colonisation ou la religion, des États Unis, comme théâtre emblématique des soubresauts du monde, des peuples dits premiers, de leur rapport avec leur cosmogonie, de la puissance de l’animisme que je met en lien avec un rapport différent à retrouver avec la Nature, de ce collapsus, ces rumeurs d’apocalypse liées aux crises de système ou à l’écologie… »
la place du chien – Dino Buzzati (1906-1972) — Poodle in the Villa (acrylic on thick cardboard, 1966)
Dino Buzzati Traverso, connu sous le nom de Dino Buzzati, né le 16 octobre 1906 à San Pellegrino di Belluno en Vénétie, mort le 28 janvier 1972 à Milan, est un journaliste, peintre et écrivain italien dont l’œuvre la plus célèbre est le roman intitulé Le Désert des Tartares. Wikipédia
L’inspiration de l’art photographique de Maher vient d’une exploration du féminin dans le contexte de l’espace naturel. Travaillant principalement à travers des portraits mis en scène et des autoportraits, Maher est largement connue pour cacher ou obscurcir les visages de ses sujets, n’utilisant souvent que la posture, le geste, le symbole et la couleur pour transmettre l’émotion et l’histoire. Maher explore les mondes intérieurs de ses sujets tout en considérant les notions d’espace personnel, d’identité et de relation de l’individu au monde plus vaste. Son objectif avec chaque photo et série est de créer des pièces qui enflamment l’imagination en perturbant les frontières entre la vie réelle et l’au-delà ; le surréel et le banal. En racontant des histoires visuelles, elle invite le spectateur à devenir un co-créateur de sens, laissant les histoires ouvertes mais touchant aux émotions fondamentales et universelles. Maher croit que l’espace et l’imagination sont les clés de la transformation – à la fois personnelle et collective. Ses photos tentent de représenter visuellement des idées et des concepts qui engendrent la transformation.
Les Japonais ont un concept appelé « Ma » qui se traduit vaguement par « espace négatif ». Il parle de cette zone d’espace autour ou entre les sujets : une « zone libre » qui permet à des choses dissemblables de coexister. Ma dit que la façon dont nous passons notre temps et dont nous façonnons notre espace a un impact direct sur nos progrès. Si nous n’avons pas le temps ou si notre espace est limité, nous ne pouvons pas grandir.
Avec la peinture abstraite, j’essaie de transmettre le concept fondamental de Ma en supprimant tout élément en excès. Avec un sujet minimal, mon objectif est de capturer le flux de l’espace et du temps, créant une tension qui contient un sentiment sous-jacent de calme.