L’eau n’est pas nécessaire à la vie – elle est la vie
Flavio Tavares / Antoine de Saint-Exupéry
Flávio Roberto Tavares de Melo
est né à João Pessoa, Paraíba, Brésil, le 15 février 1950, fils et petit-fils d’artistes.
« Flávio Tavares fait partie des artistes les plus importants du nord-est du Brésil et il jouit d’une confortable réputation parmi les artistes figuratifs brésiliens de sa génération. » Jacob Klintowitz , critique d’art. site de Flavio Tavares
l’eau source de vie
De l’apparition de la vie sur Terre aux branchies que porte l’embryon humain jusqu’à 7 semaines, tout ce qui existe est lié à l’eau. Et à son mystère.
Antoine de Saint-Exupéry a résumé en une phrase l’essence même de l’eau : elle est à la fois le creuset originel et l’élément primordial de la vie. C’est dans l’eau des océans primitifs, il y a plus de 4 milliards d’années, que sont apparus les premiers micro-organismes qui, évoluant au fil du temps, ont essaimé et colonisé notre petite planète : un désert inerte à ce moment-là. source : science-et-vie
En la voyant assise sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Marie leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Alors ceux qui étaient présents se prosternèrent devant elle, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es la Mère de Jésus ! » source : marche dans la bible
est une photographe conceptuelle de Kazan, en Russie. diplômé en psychologie. Ses portraits d’art sont à la fois beaux et mystérieux. Ils vous tiennent en haleine avec leur beauté légèrement dérangeante et unique. Dans ses clichés, le corps humain est le protagoniste. Dépouillé de tout clinquant, il devient un sujet sérieux et authentique, une divinité contemporaine. Ces corps semblent spontanément fusionnés avec la nature qui les entoure, même si glaciale et hostile. Imagenation
est une photographe conceptuelle de Kazan, en Russie. diplômé en psychologie. Ses portraits d’art sont à la fois beaux et mystérieux. Ils vous tiennent en haleine avec leur beauté légèrement dérangeante et unique. Dans ses clichés, le corps humain est le protagoniste. Dépouillé de tout clinquant, il devient un sujet sérieux et authentique, une divinité contemporaine. Ces corps semblent spontanément fusionnés avec la nature qui les entoure, même si glaciale et hostile. Imagenation
« La Terre est la mère universelle.
Eschyle glorifie la Terre qui« enfante tous les êtres, les nourrit, puis en reçoit à nouveau le germe fécond » (Choéphores, 127-128). Une conception analogue survivait encore au XIXe siècle parmi certaines tribus primitives. Un prophète de la tribu nord-américaine Umatilla refusait de travailler la terre : « C’est un péché, disait-il, de blesser ou de couper, de déchirer ou de griffer notre mère commune, par des travaux agricoles. » Et il ajoutait : « Vous me demandez de labourer le sol ? Irai-je prendre un couteau pour le plonger dans le sein de ma mère ? Mais alors, lorsque je serai mort, elle ne me reprendra plus dans son sein. Vous me demandez de bêcher et d’enlever des pierres ? Irai-je mutiler ses chairs afin d’arriver à ses os ? Mais alors je ne pourrai plus entrer dans son corps pour naître de nouveau. Vous me demandez de couper l’herbe et le foin et de le vendre et de m’enrichir comme les Blancs ? Mais comment oserais-je couper la chevelure de ma mère ? »
L’hymne homérique dédié à Gaia (Terre) exalte « la Terre, mère universelle aux solides assises, aïeule vénérable qui nourrit tout ce qui existe […]. C’est à toi qu’il appartient de donner la vie aux mortels, comme de la leur reprendre […]. » C’est la raison pour laquelle la grande déesse, la Terre-Mère, est considérée non seulement comme la source de la vie et de la fertilité, mais aussi comme la maîtresse du destin et la déesse de la mort. Dans l’Inde, Durgā-Kālī est à la fois créatrice et destructrice, principe de la vie et de la mort.
En Mésopotamie, Ishtar est la déesse de l’amour par excellence, mais aussi la déesse de la guerre. On l’appelle « Dame de l’amour », « Reine du plaisir », mais aussi « la Vaillante », « la Dame des batailles ».
Parmi les noms de grandes déesses, les plus connus sont Ardvî et Anâhita en Iran, Ishtar à Babylone, ‘Atar’ate en Syrie, Astarté en Phénicie, Tanit à Carthage, Déméter et Aphrodite en Grèce, Cybèle en Asie Mineure. Toutes ces déesses présentent une structure analogue. Elles expriment la sacralité de la vie et le mystère de la fertilité, mais aussi le caprice et la cruauté. D’un côté, elles prodiguent la vie, la force et la fécondité ; à l’opposé, elles apportent la guerre ou les épidémies. Presque toutes sont des déesses de la vie, de la fertilité et de la mort tout ensemble. En un certain sens, on peut déchiffrer dans leur personnalité la valorisation religieuse de la vie cosmique, avec tous ses mystères et toutes ses contradictions ». source Universalis.fr
La création de la vie à partir d’argile
est un thème récurrent du créationnisme apparaissant au sein de la mythologie, la littérature et de certaines théories modernes. Wikipedia
le serpent devra manger de la poussière tous les jours de sa vie.
Le nahash, de l’hébreuנָחָשׁ (nāḥāš), est un terme hébreu qui désigne un serpent dans la Bible. Nahash est notamment le terme utilisé pour désigner le serpent de la Genèse, qui entraîne la chute d’Adam et Ève. C’est aussi le terme utilisé dans l’épisode de la transformation du bâton de Moïse en serpent dans le Livre de l’Exode et dans l’épisode du serpent d’airain dans le Livre des Nombres.
Quant au serpent, celui-ci sera maudit et devra manger de la poussière tous les jours de sa vie. De plus, sa postérité et celle de la femme se livreront une guerre constante, on lui écrasera la tête, il leur blessera le talon (Gen. 3:14-15).
Le nahash n’est pas nommé ni identifié à Satan dans le livre de la Genèse, ni à une divinité comme dans les autres systèmes de croyance, quoiqu’il apparaisse comme un des rares animaux du Pentateuque à pouvoir parler. Le mot que la Bible emploie pour « rusé » (עָר֔וּם / ʿaroum) est très proche de l’adjectif « nu » (עֵירֹ֖ם / ʿeyrom). source : Wikipedia
Eve est le serpent, Eve hait le serpent ? dessin : Riccardo La Spina
« Et puis, il y a Eve.
Eve ici, c’est l’être humain, on ne va pas séparer cet être humain en deux pour ne faire porter la responsabilité de ce qui arrive à Eve toute seule, comme le fait par exemple l’auteur de l’épitre à Timothée lorsqu’il écrit : « Que la femme demeure dans le silence, car ce n’est pas Adam qui fut séduit, c’est la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression ! » Soyons indulgents, admettons qu’il y a une énorme différence dans les contextes culturels et que, aujourd’hui, Paul s’exprimerait différemment, en tout cas espérons-le ! Mais ici, Eve représente l’être humain dans sa totalité.
Le serpent, pour être sûr que la conversation va s’engager, fait exprès une petite erreur
en commençant : « Dieu a-t-il vraiment dit que vous ne devez manger aucun des fruits du jardin ? » Alors Eve se dépêche de le corriger : « Mais si, on peut en manger, il n’y a que pour l’arbre qui au centre qu’il a dit qu’il ne fallait pas en manger. » Elle a rectifié, elle a eu raison, mais en même temps elle est entrée en dialogue avec le serpent, c’est ce qu’il cherchait. C’est comme aujourd’hui quand on clique trop vite pour répondre à une offre sur Internet et que cela permet à un organisme quelconque de récupérer vos données pour vous bombarder de publicité.
En plus, il y a un détail
qui pourra sembler insignifiant : dans sa réponse au serpent, Eve rajoute quelque chose à la parole de Dieu. Si on revient au chapitre précédent, on voit que la consigne était de ne pas manger du fruit de l’arbre au centre du jardin, et ici, Eve dit que Dieu aurait dit : « Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas ! » Ça n’a l’air de rien, mais dans un texte de cette importance, qui traite de l’origine du rapport de l’humanité avec Dieu, ça ne peut pas être simplement anecdotique, comme s’il s’agissait d’une espèce de distraction.
C’est un signe de faiblesse chez Eve,
l’être humain. En pensée, alors même qu’elle affirme son adhésion à la parole de Dieu, elle imagine déjà le geste que le serpent ne lui a pas encore suggéré, elle voit ce qu’elle pourrait faire, elle n’est pas certaine qu’elle ne le fera pas, alors elle rajoute quelque chose à la parole de Dieu. Nous avons ici, en germe, tous les systèmes de lois, de codes, de commandements humains qui viennent s’ajouter à la simple parole de Dieu ! Dieu a dit : « Tu aimeras… » Tu aimeras Dieu, et l’être humain complète, rajoute, spécifie les moyens, les sacrifices, les liturgies, les horaires selon lesquels il est recommandé d’aimer Dieu. Tu aimeras ton prochain – on précise alors qui est le prochain, comment on peut l’aimer, quand on peut ne pas l’aimer, ou même le tuer éventuellement au nom d’un principe plus important, la justice, l’honneur…
À partir de là, le serpent a beau jeu
d’amener Eve à accepter de mettre en question la parole de Dieu. Elle est mure pour entendre un discours sur Dieu, une « théo-logie » en somme. Cette première tentative théologique consiste en une psychanalyse de Dieu. Au fond, dit le serpent, Dieu est jaloux, il est rusé, il est égoïste, il cherche à garder le pouvoir, il craint la concurrence, c’est pour ça qu’il a placé cette interdiction, Dieu est menteur, voilà ce que dit le serpent théologien ! » Prédication du pasteur Roland Revet, le 1 mars 2020, à Bordeaux Bastide