Un soldat jeune, bouche ouverte, tout nu, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa pine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
le matin sur facebook – Robert Frank : Nude (Marie) with Cat, 1950
On doit à Robert Frank (photographe américain né en Suisse en 1924) d’avoir associé et fait dialoguer photographie et poésie, littérature et peinture, initiant un langage qui affirme sa subjectivité tout en intégrant l’héritage de la photographie documentaire. Il est l’auteur d’un livre mythique, Les Américains (publié en France en 1958), et d’une très importante production photographique et cinématographique. Au tout début des années 1950, alors qu’il était déjà installé à New York, il a réalisé des images de Paris avec un œil aiguisé par son éloignement. source : jeudepaume.org
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faut-il lutter contre la podophilie ? Horst P Horst : Barefoot Beauty, 1941
Sigmund Freud y voyait un symbole phallique (le fétiche, agissant comme un simulacre, faisant écran à une crainte de castration), mais le neuro-scientifique Vilanayar Ramachandran, qui dirige le centre du cerveau à l’Université de California, située à San Diego, a trouvé d’autres explications. En explorant les réactions du cerveau chez des personnes amputées, le docteur Ramachandran semble avoir résolu le mystère de la podophilie. Après avoir publié une étude sur les dysfonctionnements du cerveau conduisant au syndrome du membre fantôme (les amputés sentent leur membre manquant comme s’ils étaient encore attachés à leurs corps), un homme qui avait perdu sa jambe, lui a raconté avec beaucoup d’embarras, qu’il ressentait du plaisir sexuel là où son pied n’était plus: « à chaque fois que j’ai des rapports sexuels, depuis 2 mois que j’ai perdu ma jambe, j’ai des sensations dans mon pied fantôme, je sens mon orgasme dans le pied. Mes orgasmes sont bien plus grands qu’avant, parce qu’ils ne se limitent plus à mes parties génitales ».
Cela a été une révélation pour Ramachandran. Les parties du cerveau qui ont à voir avec le sexe sont, comme celles qui ont à voir avec les pieds, dans le cortex sensoriel. Pour lui, cela fait tout à fait sens qu’il y ait un chevauchement entre les deux et qu’ainsi le pied puisse également être une zone érogène. Ainsi existe également la probabilité que toutes les personnes dites « normales » aiment que l’on s’occupe de leurs pieds pour les mêmes raisons.
Le fétichisme des pieds remonte à loin: les premières traces dans l’histoire remontent à 1000 ans avant Jésus-Christ, on le trouve en Egypte comme chez les Arabes et les Romains (ces derniers interdisaient aux prostituées de porter des chaussures). Et au dire de certains historiens, la pratique grandit à chaque fois que surviennent des épidémies de maladies sexuellement transmissibles: aux XIIe, XVIe et XIXe siècle, avec la gonorrhée et la syphilis, et à nouveau au début des années 80, avec le sida.
Pour le chercheur James Giannini de l’université d’État de l’Ohio (USA), l’émancipation féminine aurait également eu un impact sur les désirs de pieds, reflets d’une posture où la femme est dominante. Sigmund Freud avait déjà suggéré, en son temps, l’existence d’un lien entre l’intérêt sexuel pour les pieds et la soumission. Rien ne semble le contredire aujourd’hui, car sur Internet, les sites spécialisés font corréler l’érotisme du pied, et l’érotisme de la femme dominante avec un homme soumis. source : huffingtonpost.fr
autres publications bretzel liquide taguées Horst P Horst
À la claire fontaine M’en allant promener J’ai trouvé l’eau si belle
Il y a longtemps que je t’aime Jamais je ne t’oublierai !
Au milieu des années 1960, j’ai commencé à photographier les rues de New York. Depuis lors, j’ai photographié lors de mes voyages à travers la plupart des pays européens, l’Inde et à travers les États-Unis. Mes projets les plus récents ont été de photographier la figure humaine abstraite par l’eau, et de photographier la faune et d’autres images dans la nature.
J’ai appris la photographie au fil des ans, dans des conférences, des ateliers, des critiques et en étudiant les photographies elles-mêmes. J’ai suivi des cours à la School of the Museum of Fine Arts de Boston et à la New School de New York et j’ai assisté à des conférences et à des ateliers avec Larry Fink, Lisette Model, Dianne Arbus, Ernst Haas et de nombreux autres photographes.
Mon travail a été présenté dans plus de 40 expositions collectives avec jury à travers les États-Unis et dans près d’une douzaine d’expositions solo ou d’artistes vedettes.
Quelle est l’histoire de la fête des Mères ? Marian Wawrzeniecki (1863-1943) Crucified [gouache and pencil on paperboard, ca. 1917]
En France, la fête des Mères est officiellement instaurée par le régime de Vichy. Elle était déjà apparue en 1918 avec l’arrivée des soldats américains sur le sol français, qui apportent avec eux leur tradition déjà bien ancrée du Mother’s Day. L’objectif du maréchal Pétain : favoriser la natalité dans un pays décimé par la guerre. Sont principalement concernées les mères de famille nombreuse. On parle alors de « journée des Mères ». source : geo.fr
tiens – tu es réveillé – Jeffrey Chong Wang (China, Canada, 1979)
Toutes les figures que je crée sur toile sont en quelque sorte moi-même ; ils reflètent mon éducation culturelle, mes sentiments personnels et mes expériences. Je les considère comme des personnages d’un drame, et la toile comme une scène. Mon travail est une réponse au déséquilibre entre mes sentiments intérieurs et le monde extérieur. Je fusionne des concepts classiques et des techniques traditionnelles dans mon travail en utilisant mes propres figures exagérées. Ces figures reflètent l’histoire des techniques de peinture à l’huile occidentales mais montrent également des thèmes contemporains de la culture orientale.
Balthasar Kłossowski, parfois appelé Balthasar Kłossowski de Rola, plus connu sous son pseudonyme Balthus, est un peintre figuratif français d’origine prussienne et polonaise, né le 29 février 1908 à Paris, mort le 18 février 2001 à Rossinière. Il est le frère de l’écrivain et dessinateur Pierre Klossowski. Wikipédia
Balthus. Un artiste légendaire et qui divise parfois. Un peintre. Un artiste religieusement peintre tant la peinture, son histoire, sa matière, sa magie fut pour lui un objet de dévotion et de ferveur insistante. Pourtant, son œuvre est relativement peu abondante. 300 peintures réalisées entre 1919 et 2001. On pourrait réduire son travail à une imagerie. Des jeunes femmes nubiles représentées dans des positions ambiguës. Mais ce qui se joue dans ses œuvres est beaucoup plus complexe et engage le sens profond de l’art et de l’homme. Cette exploration, il le formule dans une lettre à sa première femme, parlant de son projet : « Je veux y mettre beaucoup, beaucoup de choses, de la tendresse, de la nostalgie enfantine, du rêve, de l’amour, de la mort, de la cruauté, du crime, de la violence, des cris de haine, des rugissements et des larmes ! Tout cela, tout ce qui est caché au fond de nous-mêmes, une image de tous les éléments essentiels de l’être humain dépouillé de sa croûte épaisse de lâche hypocrisie !. » source : radiofrance.fr/franceculture
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