cette relation me bouffe – mante religieuse, la prise de tête
votre conjoint-e est-il(elle) toxique ?
« Cela fait quelques années désormais que vous vivez en couple. La « lune de miel » des débuts a laissé place au quotidien et, à deux, vous n’êtes pas parvenus à transformer les premiers sentiments en un amour fort et durable. Pire, vous vous sentez mal à l’aise, frustré-e, et malheureux-se. Ces émotions, vous n’en parlez pas à votre conjoint-e car vous craignez sa réaction.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul sujet que vous n’abordez pas avec elle-lui, et ce silence pourrait bien être le signe que vous êtes entré-e dans le cercle vicieux d’une relation toxique ». source : passeportsante
Memento Mori ; ivory ; skull of recently deceased person; state of decomposition with skin and hair adhering; being eaten by worms, toad and lizard. 17thC, The Trustees of the British Museum.
Une paillette d’or est un disque minuscule en métal doré, percé d’un trou. Mince et légère, elle peut flotter sur l’eau. Il en reste quelquefois une ou deux accrochées dans les boucles d’un acrobate. Cet amour — mais presque désespéré, mais chargé de tendresse — que tu dois montrer à ton fil, il aura autant de force qu’en montre le fil de fer pour te porter. Je connais les objets, leur malignité, leur cruauté, leur gratitude aussi. Le fil était mort — ou si tu veux muet, aveugle — te voici : il va vivre et parler
« Le funambule est écrit au printemps 1957, il est dédié à Abdallah Bentaga funambule et compagnon de Jean Genet, rencontré à la fin de l’année 1956. Ce texte, parmi quelques autres, symbolise un retour à la lumière et à l’écriture pour Genet, un changement de style. On ne peut que penser à la crise qu’il vient de traverser quelques années auparavant et durant laquelle il abandonna l’écriture, quand il explique à la fin du funambule : « c’est un des plus émouvants mystères que celui-là : après une période brillante, tout artiste aura traversé une désespérante contrée, risquant de perdre sa raison et sa maîtrise. S’il sort vainqueur… »
Ce texte s’inscrit donc clairement dans une seconde phase d’écriture pour Genet. La première se situe entre 1941 et 1950 et correspond aux romans (Notre-dame-des-fleurs, Le journal du voleur, Le miracle de la rose, Querelle de Brest…) et aux premières pièces (Les Bonnes et Haute Surveillance). La seconde, elle, se situe environ entre 1955 et 1961 et correspond aux textes dédiés à des artistes (Le funambule, Giacometti, Rembrandt…) et aux grandes pièces (Le Balcon, Les Nègres et Les Paravents).
Entre ces deux phases, Genet aura traversé une crise artistique et personnelle intense, que l’on fait souvent correspondre à la parution du livre de Jean-Paul Sartre : Saint-Genet, comédien et martyr. Un ouvrage impressionnant par l’érudition et la profondeur d’analyse dont fait preuve son auteur, qui au fil de ses 700 pages tente d’examiner à la loupe le cas Genet. Ce livre écrit par le plus célèbre philosophe de l’époque aurait alors tourmenté et complètement annihilé ce jeune écrivain, rapidement qualifié de génie par une partie du milieu littéraire de cette même époque » texte : Cédric Gourmelon, theatre-contemporain.net
14 février ! artofolly : mante religieuse et saint valentin (Valentine’s Day)
En Europe, la Mante religieuse devenue adulte s’accouple le 14 février, jour de la Saint-Valentin. Le mâle, comme tout animal s’approchant d’une mante, se fait parfois dévorer pendant ou après la copulation. Plusieurs accouplements peuvent avoir lieu, mais un seul est nécessaire pour la fécondation. Même après avoir eu la tête coupée, le mâle continue à copuler et transmettre ses spermatozoïdes. Contrairement à une idée reçue, le cannibalisme lors de l’accouplement n’est cependant pas essentiel pour que la femelle dispose des ressources protéïques nécessaires pour porter les œufs ; reste qu’il est quasiment systématique en vivarium. Certains y voient une forme de cannibalisme tandis que d’autres, d’un avis anthropomorphique, préfèrent y voir une forme d’abnégation. source : Wikipedia
tradition de la saint-valentin en Suède – Midsommar, film d’horreur suédo-américain, Ari Aster, 2019
Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la quitter et l’emmène avec lui et ses amis en Suède, où ils participent à un festival qui n’a lieu qu’une fois tous les quatre vingt dix ans dans un village isolé. Ce qui ne devaient être que des vacances insouciantes se transforme vite en une série d’événements sinistres et inquiétants. Wikipedia
spectacle et mise en scène de la culpabilité, l’expression publique des remords et sentiments divers après-coup.
Marianna Rothen, l’ancienne mannequin qui photographie la complexité de l’identité féminine.
Marianne rothen s’intéresse à représenter les femmes, à se plonger dans leur univers, ce qui lui permet de révéler leur complexité et de raconter des histoires qui vont au-delà de ce que l’on peut voir à l’œil nu.
L’ancienne mannequin montre généralement dans ses images l’aspect le plus intime de la femme, de sorte que sa beauté physique passe au second plan. Pour la créative, l’important est de pouvoir montrer la complexité de l’identité féminine à travers ses photographies et personne ne le fait mieux qu’elle.
Imparfait, mystérieux, fragile et dans des mondes occupés, c’est ainsi que Rothen capture les femmes. source : fahrenheitmagazine
Apprenons à éviter les accidents domestiques de la belle-fille. Chez belle-maman, une claque, une gifle peuvent vite arriver, et c’est alors la mort qui guette. Alors, pour éviter les petits et gros bobos tout en laissant la jeune épouse s’épanouir, il existe des solutions : Surveillez votre bru : elle n’a pas conscience des risques qu’elle prend en vous provoquant. Vous pouvez l’aider à faire des progrès en grandissant et l’accompagner dans sa découverte du monde. Votre belle-fille doit toujours être sous la surveillance d’un membre de la famille qui ne soit pas une pièce rapportés.. Il ne faut pas la laisser sous la garde d’une autre belle-fille. Expliquez les dangers à la jeune femme : faites-lui comprendre, de façon claire et adaptée à son âge, les risques qu’elle court si elle ne file pas droit et la manière de les éviter en se tenant par exemple à plus de deux mètres de tout rideau, voilage ou double rideau. Suivez les conseils de professionnels : demandez conseil à votre médecin, à une puéricultrice, à la grande surface Saint-Maclou la plus proche ou à votre pharmacien pour toute question concernant votre belle-fille. Ayez les bons réflexes : certains gestes simples peuvent éviter un accident. Ce guide vous apprendra ces gestes essentiels. source : https://solidarites-sante.gouv.fr
tags : réanimation, les gestes qui sauvent des vies, pendaison, suffocation, strangulation, bourrette de soie, secourisme, violence domestique et intérieur cosy
est une photographe conceptuelle de Kazan, en Russie. diplômé en psychologie. Ses portraits d’art sont à la fois beaux et mystérieux. Ils vous tiennent en haleine avec leur beauté légèrement dérangeante et unique. Dans ses clichés, le corps humain est le protagoniste. Dépouillé de tout clinquant, il devient un sujet sérieux et authentique, une divinité contemporaine. Ces corps semblent spontanément fusionnés avec la nature qui les entoure, même si glaciale et hostile. Imagenation
« La Terre est la mère universelle.
Eschyle glorifie la Terre qui« enfante tous les êtres, les nourrit, puis en reçoit à nouveau le germe fécond » (Choéphores, 127-128). Une conception analogue survivait encore au XIXe siècle parmi certaines tribus primitives. Un prophète de la tribu nord-américaine Umatilla refusait de travailler la terre : « C’est un péché, disait-il, de blesser ou de couper, de déchirer ou de griffer notre mère commune, par des travaux agricoles. » Et il ajoutait : « Vous me demandez de labourer le sol ? Irai-je prendre un couteau pour le plonger dans le sein de ma mère ? Mais alors, lorsque je serai mort, elle ne me reprendra plus dans son sein. Vous me demandez de bêcher et d’enlever des pierres ? Irai-je mutiler ses chairs afin d’arriver à ses os ? Mais alors je ne pourrai plus entrer dans son corps pour naître de nouveau. Vous me demandez de couper l’herbe et le foin et de le vendre et de m’enrichir comme les Blancs ? Mais comment oserais-je couper la chevelure de ma mère ? »
L’hymne homérique dédié à Gaia (Terre) exalte « la Terre, mère universelle aux solides assises, aïeule vénérable qui nourrit tout ce qui existe […]. C’est à toi qu’il appartient de donner la vie aux mortels, comme de la leur reprendre […]. » C’est la raison pour laquelle la grande déesse, la Terre-Mère, est considérée non seulement comme la source de la vie et de la fertilité, mais aussi comme la maîtresse du destin et la déesse de la mort. Dans l’Inde, Durgā-Kālī est à la fois créatrice et destructrice, principe de la vie et de la mort.
En Mésopotamie, Ishtar est la déesse de l’amour par excellence, mais aussi la déesse de la guerre. On l’appelle « Dame de l’amour », « Reine du plaisir », mais aussi « la Vaillante », « la Dame des batailles ».
Parmi les noms de grandes déesses, les plus connus sont Ardvî et Anâhita en Iran, Ishtar à Babylone, ‘Atar’ate en Syrie, Astarté en Phénicie, Tanit à Carthage, Déméter et Aphrodite en Grèce, Cybèle en Asie Mineure. Toutes ces déesses présentent une structure analogue. Elles expriment la sacralité de la vie et le mystère de la fertilité, mais aussi le caprice et la cruauté. D’un côté, elles prodiguent la vie, la force et la fécondité ; à l’opposé, elles apportent la guerre ou les épidémies. Presque toutes sont des déesses de la vie, de la fertilité et de la mort tout ensemble. En un certain sens, on peut déchiffrer dans leur personnalité la valorisation religieuse de la vie cosmique, avec tous ses mystères et toutes ses contradictions ». source Universalis.fr
La création de la vie à partir d’argile
est un thème récurrent du créationnisme apparaissant au sein de la mythologie, la littérature et de certaines théories modernes. Wikipedia