papa est en bas-relief, qui joue au football – marbre grec représentant un homme avec une balle et un enfant, Vᵉ siècle av. J.-C
Étiquette : histoire
j’aime les antilopes
j’aime les antilopes
La fille au faon. Une jeune femme kenyane pose avec un petit d’antilope (dik-dik ?) dans un instantané pris en 1909.
« Une beauté de Mombasa avec son faon » (bien qu’il s’agisse en fait d’un petit d’antilope) a posé pour cette photographie publiée dans le numéro de mars 1909 du National Geographic. « La viande d’antilope est l’un des plats préférés de cette région -dit la légende-, mais ce spécimen est un animal de compagnie à l’abri du fusil du chasseur. » La jeune femme kenyane représentée, poursuit la légende, « peint des cercles sur ses joues et se teint les mains en violet, et est un parangon d’élégance féminine ».
Les bottes fascistes ne fouleront pas notre patrie
Fascist Boots Shall Not Trample Our Motherland / Ivan Ivanov-Vano, Aleksandr V. Ivanov 1941
A short animated film featuring Nazi Swine himself (a cartoon character representing Nazi Germany) vs. Soviet cavalry and tanks. (youtube)
nous courrons nues sur les voies ferrées – František Dostál
cycle photographique Letní lidé (Le Peuple estival)
tags : train, SNCF, liberté
les doigts de pieds sont éternels, septième volet de la série des films de James Bond, adaptation cinématographique du roman éponyme de Ian Fleming paru en 1956
Foot prosthesis from Ancient Egypt: 3,000 years old. The prosthesis, recovered by Swiss researchers in the Sheikh Abd el-Qurna necropolis, belonged to a woman and was finely carved to be aesthetically pleasing and comfortable.
Prothèse d’orteil de l’Égypte ancienne : 3 000 ans. La prothèse, récupérée par des chercheurs suisses dans la nécropole de Sheikh Abd el-Qurna, appartenait à une femme et était finement sculptée pour être esthétique et confortable.
le meurtre du père primitif comme premier acte démocratique
L’approche de la dimension politique par Freud n’est pas séparable de sa théorie de la religion. La question du pouvoir est indissociable de l’interrogation sur les sources de la croyance. Dès L’interprétation des rêves, s’énonce discrètement le rôle du père dans la genèse des formes du pouvoir et dans les religions. En un sens, dès que Freud a aperçu la place du père comme porteur de l’interdit de l’inceste dans l’économie psychique, il en fait le pivot de la construction de l’édifice aussi bien social que religieux, indiscernables en une première approche. Ce sera son premier mot et aussi son dernier tel qu’il le reprendra dans L’homme Moïse et le monothéisme (1939). L’anthropologie politique de Freud est une théologie politique. C’est par identification à la place du Un que Freud va déduire la possibilité de l’égalité démocratique. Dans la fiction de Totem et tabou, contrat social projeté à l’orée de l’histoire, le soi-disant darwinisme freudien a des accents très hobbesiens. Le contrat social freudien permet de se délivrer de l’angoisse au prix de renoncer à répéter le meurtre du père. La fiction freudienne fait du meurtre du père originaire le véritable moment du contrat, le moment où s’effectue la transmutation. En ce sens, elle est chrétienne, comme le note Lacan . C’est dans un deuxième temps que se produit la horde ou la foule, forme sociale égalitaire. Le lien organique de la loi et du crime ne permet pas à Freud de penser que le charisme du chef puisse fonder une source apaisée de l’autorité ; ni que le meurtre originaire pourra être résorbé dans le système des règles de la civilisation. La pulsion de mort freudienne est comme un état de nature qui menace toujours la civilisation. Au sein même du contrat, se retrouve la terreur fondatrice que faisait régner le père de la horde dans l’état de nature. « Le meneur de la masse demeure toujours le père originaire redouté, la masse veut toujours être dominée par une puissance illimitée. » L’établissement du lien social – l’assise pulsionnelle de l’identification – ne permet aucunement d’envisager une paix. Le père de la horde avait accès à toutes les femmes. Cette jouissance sans limites habite le chef qui en hérite. source : cairn.info
tags : psychanalyse, mansplaining
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le chien du psychanalyste – Freud et la sœur de Lin-Yun le Chow Chow Jofi (Beauté,en Hébreu), 1937
Freud acquiert son propre chien en 1928,
un Chow-Chow nommé Lin-Yung offert en cadeau par Dorothy Burlingham, une amie d’Anna. Malheureusement, seulement quinze mois après son apparition dans la vie de Freud, la « petite lionne » disparait dans la gare de Salzburg, enroute vers Vienne. Elle est découverte deux jours après sa disparition, renversée par un train.
Sept mois plus tard Freud prend chez lui la sœur de Lin-Yun, Jofi
(Beauté,en Hébreu), qui sera pour lui un compagnon inestimable et une des plus douces consolations de la dernière décennie de sa vie, une période marqué par beaucoup de souffrances : la maladie, l’autodafé de ses œuvres par les nazis, la guerre, et l’exil de son pays natal. Atteint d’un cancer de la mâchoire, pendant les seize dernières années de sa vie il a dû subir trente-trois interventions chirurgicales. Peu après l’arrivée de Jofi, Freud voyage à Berlin pour l’insertion d’une prothèse de la mâchoire supérieure, « le monstre », qui sépare la bouche de la cavité nasale. Cet appareil, maintes fois transformé, modifie son élocution, lui rend difficile de manger et de fumer et lui cause de continuelles souffrances. De Berlin, il s’enquiert auprès de sa femme Martha – qui, peu amoureuse des chiens, met Jofi dans une pension pour animaux – de la condition de sa bien-aimée Jofi : Est-ce que quelqu’un rend visite à Jofi ? Elle me manque beaucoup.
Une fois réunis, chien et maître deviendront inséparables.
Ayant énormément de difficulté à avaler, Freud offrait à Jofi les restes de ses repas, ce qui peut expliquer la silhouette grassouillette de la Chow si charmante. Avec la progression de son cancer, la psychanalyse devient une activité de plus en plus épuisante et ardue pour Freud. Il apporte Jofi à toutes ses séances. La présence de la chienne s’avère aussi thérapeutique pour les patientes que pour lui. Freud découvre, en observant ses gestes et son comportement dans la présence de certaines de ses patientes, que Jofi est dotée d’une vraie capacité de jugement du caractère des hommes, un véritable baromètre émotionnel. La présence de Jofi facilite même le procédé de l’association libre. Pendant les séances de psychanalyse, l’analysant s’allonge sur un divan à la tête duquel prend place l’analyste, hors de vue, une disposition qui est censé favoriser le flux libre de l’inconscient.
Contrairement à l’analyste, Jofi est en pleine vue des patientes.
Elle s’étend au pied du divan, sereine et tranquille. Comme elle ne réagit aucunement à ce qu’exprime l’analysant, Freud a conclu que sa présence lui donne un sens d’acceptation et de sécurité, ce qui permet l’expression spontanée de tout ce qui passe par la tête. Jofi possédait aussi une excellente notion du temps, comme le raconte Martin, le fils de Freud : Quand Jofi se levait et bâillait, il savait que l’heure était écoulée. Elle n’était jamais en retard pour annoncer la fin d’une séance, bien que papa admette qu’il lui arrivait de faire une erreur d’une minute, au détriment du patient. source : leschiensetleurshumains.wordpress.com
Anna Freud : « Je n’ai pas donné de cadeau à papa pour son anniversaire parce qu’il n’y a aucun cadeau approprié pour l’occasion. J’ai simplement apporté une photo de Wolf que j’ai prise à la blague, parce que j’affirmerai toujours qu’il a transféré la totalité de son intérêt pour moi sur Wolf. Ça lui a beaucoup plu.«
Ram Oly : Chow chow must go on