les jours de blues
avoir le blues : Être mélancolique, éprouver une espèce de vague à l’âme, une légère tristesse un peu floue. wiktionary.org
les jours de blues
avoir le blues : Être mélancolique, éprouver une espèce de vague à l’âme, une légère tristesse un peu floue. wiktionary.org
retourner dans le ventre de ma mère
« Si vous deviez mourir maintenant et être conçu à nouveau cette nuit, dans quelle femme choisiriez-vous de passer les neuf premiers mois de votre prochaine vie ? »
Avec cette demande, Ronald David Laing (1977), donne une version radicale et générique du fantasme originaire de retour dans le ventre maternel. On y entend une multitude de possibles dans une grande tension paradoxale qui caractérise le ressenti ambivalent de cette question, à mi-chemin entre attraction et répulsion. A priori, il s’agit d’une interrogation d’un adulte qui connaît la finitude humaine et les règles biologiques de la procréation… mais on ne sait décidément pas si l’interlocuteur va répondre :
« Bien sûr, ma mère, je ne veux changer à aucun prix ! »,
ou « Unetelle, qui comme je le constate aujourd’hui, serait la plus aimante des mères »,
ou encore : « Oh écoutez, je ne sais vraiment pas et je vais réfléchir »
et, enfin : « je n’ai pas de temps à perdre avec une devinette aussi absurde ! »
Entre nostalgie monopolistique de la maison-mère, possibles conquêtes exotiques de nouveaux habitats et évitement phobique, la libido s’exprime en tout cas entre interdit et transgression de l’inceste. Mais on perçoit aussi dans le questionnement de cette citation, la pertinente incongruité de l’infantile qui ose poser la question telle quelle, en échappant furtivement au refoulement et à la pression du surmoi.
D’abord, avec l’affirmation explicite que ce fantasme n’est pas celui du retour dans le « sein maternel »…
Le fantasme originaire de retour dans le ventre maternel et la séparation, Sylvain Missonnier, Dans L’originaire et l’archaïque (2017), pages 115 à 133 source : cairn.info
tags : kangourou, fête des mères, poche, régression
les jolies colonies de vacances – Claudine Doury : Le camp Yantar, 1994 / Pierre Perret
Claudine Doury est une photographe née à Blois et basée à Paris. Elle reçoit le prix Leica Oscar Barnack en 1999, le World Press en 2000 pour sa série Peuples de Sibérie et, en 2004, le prix Niepce pour l’ensemble de son travail. Sa première monographie, Peuples de Sibérie, a été publiée en 1999. Depuis, Claudine Doury a publié Artek, Un été en Crimée (2004), Loulan Beauty (2007) et Sasha (2011). Elle est représentée par la Galerie Particulière à Paris, Box Galerie à Bruxelles, et elle est membre de l’agence VU’.
– Avec votre livre Artek, un été en Crimée vous vous êtes ensuite intéressée à l’adolescence.
processusphoto.com
CD : Je voulais rendre compte du plus grand camp de pionniers d’Union Soviétique, Artek, avant qu’il ne se transforme. L’Union Soviétique venait de s’effondrer et je voulais fixer ce monde clos qui disparaissait. J’ai suivi les activités de ce gigantesque camp de vacances qui accueillait 5000 enfants par mois. En 2002 et 2003, j’y suis retournée pour y continuer ma propre histoire. J’étais alors davantage intéressée par les temps morts des adolescents et leurs états d’âme.
Claudine Doury : le site web
la lettre Z – Todd Mosher : Message in a Bottle
Mes collages sont généralement fantaisistes et absurdes, parfois avec une signification plus profonde juste sous la surface. Je travaille spontanément et en grande partie à partir de mon subconscient. C’est comme si j’étais dans un rêve alors que je réagis à chaque nouvel ajout ou développement.
Je pense que mes œuvres donnent souvent le sens d’un synopsis d’un rêve entier et pas seulement d’une scène. Par exemple, les éléments et les joueurs peuvent se répéter sous différentes formes ou contextes, représentant les transitions d’un rêve au fur et à mesure de son évolution. Il s’agit souvent d’une composition circulaire et/ou triangulaire qui simule un élément se nourrissant d’un autre.
Todd Mosher
autres publications bretzel liquide taguées Todd Mosher
la fille de l’aviateur – Jantina Peperkamp
» L’endroit spécial où je travaille et vis aux Pays-Bas m’inspire. La nature, le silence et l’espace me donnent l’opportunité de travailler dans le calme et le confort avec la lumière légèrement bleutée qui brille à travers les fenêtres de mon studio. Ces tons bleus se reflètent dans la peau de mes modèles »
Jantina Peperkamp
autres publications bretzel liquide taguées Jantina Peperkamp
le petit prince : dessine-moi des trucs – Tansu YEĞEN / Antoine de Saint-Exupéry