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Max Ernst : Sequence from La femme 100 têtes Alors je vous présenterai l’oncle (1929)
One of the key works in the Ernst filmography is La femme 100 têtes, a 19-minute film from 1967 based on the series of collages Ernst created under that title in 1929, precursors to his collage masterwork Une semaine de bonté (1934). Eric Duvivier was the director, nephew of the celebrated French director Julien Duvivier, and a director of many educational films, none of which seem to be listed on IMDB. Duvivier’s film may be short but he had the resources to go to some extraordinary lengths in replicating cinematically so many of Ernst’s collages. Some of the scenes merely require a room or a street, in others bizarre or elaborate sets have had to be built then populated with actors for shots that last less than half a minute.
Why go to all this effort in 1967? The clue is in the name and logo of the producer—Sandoz—the pharmaceutical company that invented and manufactured LSD. Sandoz had a film division which they used to create promotional films for their products. Among the ones related to LSD are Images du monde visionnaire (1964), directed by Henri Michaux and Eric Duvivier, and (possibly) La femme 100 têtes. I say “possibly” only because I haven’t seen this confirmed but why else would a pharmaceutical company that just happened to make the world’s most famous hallucinogenic drug make a Surrealist film? Whatever the reason it’s a remarkable piece of work
text by John Coulthart
L’une des œuvres clés de la filmographie d’Ernst est La femme 100 têtes, un film de 19 minutes de 1967 basé sur la série de collages qu’Ernst a créés sous ce titre en 1929, précurseurs de son chef-d’œuvre de collage Une semaine de bonté (1934). Eric Duvivier était le réalisateur, neveu du célèbre réalisateur français Julien Duvivier, et réalisateur de nombreux films éducatifs, dont aucun ne semble être répertorié sur IMDB. Le film de Duvivier est peut-être court, mais il avait les ressources nécessaires pour déployer des efforts extraordinaires pour reproduire cinématographiquement de nombreux collages d’Ernst. Certaines scènes nécessitent simplement une pièce ou une rue, dans d’autres des décors bizarres ou élaborés ont dû être construits puis peuplés d’acteurs pour des plans qui durent moins d’une demi-minute.
Pourquoi faire tous ces efforts en 1967 ? L’indice réside dans le nom et le logo du producteur – Sandoz – la société pharmaceutique qui a inventé et fabriqué le LSD. Sandoz possédait une division cinématographique qu’ils utilisaient pour créer des films promotionnels pour leurs produits. Parmi ceux liés au LSD figurent Images du monde visionnaire (1964), réalisé par Henri Michaux et Eric Duvivier, et (éventuellement) La femme 100 têtes. Je dis « peut-être » uniquement parce que je n’ai pas vu cela confirmé, mais pourquoi une société pharmaceutique qui vient de fabriquer la drogue hallucinogène la plus célèbre au monde ferait-elle un film surréaliste ? Quelle que soit la raison, c’est un travail remarquable
texte de John Coulthart
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