la douceur de l’après-midi – Karin Miller : Angie en jaune
« Karin Miller est une artiste sud-africaine, qui se concentre sur le collage numérique et les nouveaux médias. Pour générer des images d’une qualité exceptionnelle, Karin Miller combine les compétences artistiques traditionnelles et la photographie avec la technologie moderne. créant une fusion entre passé et présent, personnel et public, karin miller a développé un style unique qui dégage un riche éclectisme, un enjouement, un humour décalé et l’élément post-moderne du néo-baroque. chaque facette de l’image est soigneusement choisie et placée pour former des combinaisons et des compositions inattendues. parfois, elle explique : « Je passe des journées à chercher un visage obsédant sur une vieille photo, ou un beau motif sur une gravure ancienne ». sa tactique est de transformer le quotidien en quelque chose de captivant. avec une attention méticuleuse aux détails, elle peut transmettre une flamboyance théâtrale, des éclaboussures de parodie ou à peu près n’importe quelle humeur ou cadre. néanmoins, son travail suggère souvent subtilement une ambiance sud-africaine unique ». source : manzart.com
l’oeil gauche de James Laughlin – Unknown, Cover for Henry Miller’s The Cosmological Eye. New Directions, 1939. The eye in the cloud is James Laughlin’s left eye. Clifton Waller Barrett Library of American Literature. Image by Caroline Newcomb
Il y a (presque) une légende de Henry Miller comme il y en a une d’Ernest Hemingway ou de Francis Scott Fitzgerald… la république des lettres
le défi de la neige vierge – Flore Kunst, virgin mountains
La voie normale désigne en alpinisme l’itinéraire le plus facile pour atteindre un sommet. La voie normale est souvent l’itinéraire historique ayant permis la première ascension. Si l’itinéraire actuel le plus facile est différent de l’ancien, il est parfois désigné par « voie normale moderne ».
Quand la voie est très fréquemment empruntée par un grand nombre d’alpinistes, en raison de sa facilité ou de l’intérêt de son ascension, elle est considérée comme étant une « voie classique »
Sur certains sommets, il peut exister plusieurs voies normales. Par exemple, sur le mont Blanc, on parle de voie normale pour l’itinéraire empruntant l’arête des Bosses depuis le dôme du Goûter, mais il existe aussi la voie normale italienne, dite voie des Papes ou route des Aiguilles grises qui constitue l’itinéraire le plus facile depuis l’Italie. source : Wikipedia
Bucharest/Fine Art Institute ”N.Grigorescu,” Romania, an audiovisual artist, photographer and director. The first leaders of the postavangarde group Cerculdisparut / Vanishedcircle with Ivan Andreevici : Artnif
Le terme « addiction » mérite d’être introduit par une référence à son étymologie, plus par méthode que par souci d’inférer de son évolution sémantique le processus psychopathologique. Si, en latin, « ad dicere » signifiait « être dit à » (pour un esclave donné à un Maître en contrepartie d’une dette qu’il n’avait pu payer), si « l’addiction » désignait l’opération juridictionnelle de « contrainte par corps » d’un homme libre du fait de sa dette, que d’images pour une interprétation psychopathologique de la dépendance à un produit ou à une situation que le logos actuel a nommée « Addiction » ! Pour le discours psychanalytique, plusieurs expressions retiennent l’attention : la voie passive « être donné », l’esclavage, qui de Sénèque à Hegel, puis à Lacan, a marqué l’asymétrie des rapports humains, la dette avec ce qu’elle recèle ici de réel, le corps devenu autre, aliéné à l’autre, servant de substitution à une dette non soldée. Le rapprochement des termes, de leurs champs sémantiques, pour rhétorique qu’il paraisse, est pourtant évocateur d’une figuration des composantes psychopathologiques majeures de l’Addiction (Pedinielli & Rouan, 2000), phénomène clinique aux multiples visages, et, surtout, aux multiples discours. Que, dans le réel, le corps en vienne à être dédié à une dette impayée, à un manque, et s’en retrouve asservi, n’est peut-être pas seulement une image suscitée par la proximité sémantique.
Réalisé par l’une des moitiés de l’atelier de création graphique français Brest Brest Brest, Rémy Poncet imagine « History and chips », une série de collages en noir et blanc accompagné d’un élément alimentaire coloré.
Un jour, presque par hasard, l’un des deux acolytes, Rémy Poncet colle un chewing-gum sur une vieille photo du film Un Américain à Paris. C’est le début de « History and chips », une série personnelle de long terme qui a débuté en mars dernier et qui vient de se terminer. Oeuf, moutarde, jambon, chewing-gum, spaghettis, sauce, dentifrice… Chaque mois, l’artiste réalisait une seule et unique nouvelle image. Le résultat est superbe, retrouvez l’origine de la série ici et on vous conseille de faire un tour sur le portfolio de Brest Brest Brest