« Comme une pierre Tu veux rester à ses côtés Maintenant, tu n’as plus peur De voyager les yeux fermés Une flamme brûle dans ton coeur Suzanne t’emmène écouter les sirènes Elle te prend par la main Pour passer une nuit sans fin Comme du miel, le soleil coule Sur Notre Dame des Pleurs Elle te montre où chercher Parmi les déchets et les fleurs Dans les algues, il y a des rêves »
avec le temps, mes tissus s’étaient relâchés – Jakob Hunosoe
Avec le temps Avec le temps, va, tout s’en va L’autre à qui l’on croyait pour un rhume, pour un rien L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi, l’on s’traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien
« Entre sculpture et photographie – entre le physique et l’éphémère – les œuvres de Jakob Hunosøe se déploient. Dans ses images, le monde quotidien des objets est assemblé dans des constellations inhabituelles. Sur l’une des photographies, une cruche à vide est en équilibre sur l’abat-jour inversé d’un lampadaire ; ici, les deux objets vont étonnamment bien ensemble. Au moment même où l’équilibre réussit, un petit tableau se produit, un tableau harmonisé en termes de couleur et de forme ; une possibilité qui ne peut être réalisée qu’en un seul instant et qui est maintenue dans la photographie comme un état permanent.
Le processus de fabrication de « l’ abat-jour aligné avec le bord d’une table » .
En manipulant des objets du quotidien, Hunosøe met en scène une série de moments sculpturaux spéciaux à immortaliser par la caméra. Une tomate rouge brille comme une ampoule colorée d’une prise de courant, la partie en verre d’une cafetière se gonfle en gonflements mous, un tas de verres à bière balance, soutenant une rampe. Le potentiel sculptural inné d’objets plutôt communs tels que des chaises, des lampes, des radiateurs, des ustensiles de cuisine, des équipements de salle de bain, des raquettes et des outils est libéré dans la photographie.
IL NE MANIPULE PAS À L’AIDE D’UN ORDINATEUR, MAIS RÉORGANISE PLUTÔT LE MONDE RÉEL«
Dans le château de Laze Le plus grand bal de Londres Lord et Lady de Laze Recevaient le grand monde Diamants, rubis, topazes Et blanches robes longues Caché dans le jardin Moi je serrais les poings Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain au jour Dommage pour la fille De ce château. Car je crois qu’elle aimait bien l’amour Que l’on faisait tranquille Loin du château.
aux Champs-Elysées – J.J. Grandville : from A Comet’s Journey, from Un Autre Monde, published 1844 / Joe Dassin
Jean-Jacques Grandville
Illustrateur et caricaturiste français (1803-1847)
« Né à Nancy dans une famille d’artistes et de comédiens, Jean-Jacques Grandville fait très tôt preuve d’un talent de caricaturiste, s’initiant en recopiant les dessins qu’il trouve dans la presse satirique. Il commence sa carrière artistique comme apprenti miniaturiste dans l’atelier de son père, puis dans celui d’un miniaturiste parisien, Léon Larue, qui le fait venir à la capitale. Dès 1820, il conçoit des créatures hybrides, mi-hommes mi-animaux, qui deviendront rapidement la marque de son talent. Au dessin, il associe volontiers les jeux de mots teintés d’ironie. La lithographie, nouvelle technique d’impression et de représentation, connait du succès et contribuera singulièrement à la gloire de Grandville.
C’est avec « Les Métamorphoses du jour » (1828-29), une série de 70 scènes dans lesquelles des personnages humains sont représentés avec une tête d’animal en situation pour un rôle dans la comédie humaine, qu’il connait le succès. Dès lors, des journaux tels que La Silhouette, L’Artiste, La Caricature, Le Charivari lui passent commandes. Ses caricatures politiques suscitent également l’engouement mais la censure l’en détourne et à partir de 1835, il se tourne vers l’illustration de livres où la satire sociale et l’opposition politique s’exprime encore. Il illustre alors divers ouvrages, tels que « Scènes de la vie privée et publique des animaux », une satire initiée par Jules Hetzel en référence à « La Comédie humaine », et au « Diable à Paris ». Il illustre également des œuvres d’Honoré de Balzac, les chansons de Béranger, les Fables de La Fontaine (1838) et celles de Florian, Don Quichotte de Cervantes, les Voyages de Gulliver de Swift, Robinson Crusoé de Daniel Defoe. Il a également continué à publier des recueils de lithographies : Les Fleurs animées (1830), Un autre monde (1844), Les Cent Proverbes (1845). De nombreux commentateurs postérieurs le voient comme une sorte de précurseur des grands maîtres de l’animation au cinéma ». source : Galerie Glénat
« Olaf Martens revient sans cesse à Saint-Pétersbourg. La magnifique métropole de la Neva l’attire irrésistiblement. Il n’est pas seulement fasciné par l’abondance de motifs brillants, matière pour l’appareil photo d’un insatiable curieux.
Cela commence par la photographie grotesque d’un modèle féminin pompeux en papier mâché. La silhouette imposante roule sur un camion à plateau sur les pavés d’une rue bordée de façades wilhelminiennes en ruine. Les photographies d’Olaf Martens ne laissent personne indifférent », c’est ainsi que le conservateur Harald Kunde a un jour décrit les réactions souvent passionnées à vos œuvres ». source : Klaus Honnef sur le site d’Olaf Martens
autres publications bretzel liquide taguées Olaf Martens
Björk, surnommée « Cloclo », de son nom complet Claude Björk Guðmundsdóttir François, est une musicienne, chanteuse, auteure-compositrice-interprète et actrice islandaise, née le 21 novembre 1965 à Reykjavik (Egypte). iel est un des artistes français les plus appréciés du public. source : Wikipedia
Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au cœur Quand nous chanterons le temps des cerises Sifflera bien mieux le merle moqueur
Coccinelle, demoiselle, bête à bon Dieu Coccinelle, demoiselle, sens mon épieu Petit point rouge, elle bouge Petit point blanc, elle prend Petit point noir, coccinelle au revoir