Et les vrais Roudoudous qui nous niquaient les dents, et les Mistrals gagnants
Te raconter surtout les Carambars d’antan et les Coco Boers Et les vrais Roudoudous qui nous coupaient les lèvres Et nous niquaient les dents Et les Mistral Gagnants
T’en fais pas mon gros loup – Lukas Dvorak / Pierre Perret
Lukáš Dvořák est un photographe tchèque de renommée internationale
T’en fais, pas mon petit loup C’est la vie, ne pleure pas T’oublieras, mon petit loup Ne pleure pas
Je t’amènerai sécher tes larmes au vent des quat’ points cardinaux Respirer la violett’ à Parme et les épices à Colombo On verra le fleuve Amazone et la vallée des Orchidées Et les enfants qui se savonnent le ventre avec des fleurs coupées
T’en fais, pas mon petit loup C’est la vie, ne pleure pas T’oublieras, mon petit loup Ne pleure pas
Allons voir la terre d’Abraham, c’est encore plus beau qu’on le dit Y a des Van Gogh à Amsterdam qui ressemblent à des incendies On goûtera les harengs crus et on boira du vin d’Moselle J’te raconterai l’succès qu’j’ai eu un jour en jouant Sganarelle
T’en fais, pas mon petit loup C’est la vie, ne pleure pas T’oublieras, mon petit loup Ne pleure pas
Je t’amènerai voir Liverpool et ses guirlandes de Haddock Et des pays où y a des poules qui chantent aussi haut que les coqs Tous les livres les plus beaux, de Colette et d’Marcel Aymé Ceux de Rabelais ou d’Léautaud, je suis sûr qu’tu vas les aimer
il est encore sous sous sous sous mon balcon – Manuel Álvarez Bravo, The Daydream, 1931 / Claude Nougaro
Je suis sous sous sous sous ton balcon Comme Roméo oh oh Marie-Christine Je reviens comme l’assassin sur les lieux de son crime Mais notre amour n’est pas mort hein dis-moi que non
Depuis que l’on s’est quittés Je te jure que j’ai bien changé Tu ne me reconnaîtrais plus Et d’abord je ne bois plus
À la claire fontaine M’en allant promener J’ai trouvé l’eau si belle
Il y a longtemps que je t’aime Jamais je ne t’oublierai !
Au milieu des années 1960, j’ai commencé à photographier les rues de New York. Depuis lors, j’ai photographié lors de mes voyages à travers la plupart des pays européens, l’Inde et à travers les États-Unis. Mes projets les plus récents ont été de photographier la figure humaine abstraite par l’eau, et de photographier la faune et d’autres images dans la nature.
J’ai appris la photographie au fil des ans, dans des conférences, des ateliers, des critiques et en étudiant les photographies elles-mêmes. J’ai suivi des cours à la School of the Museum of Fine Arts de Boston et à la New School de New York et j’ai assisté à des conférences et à des ateliers avec Larry Fink, Lisette Model, Dianne Arbus, Ernst Haas et de nombreux autres photographes.
Mon travail a été présenté dans plus de 40 expositions collectives avec jury à travers les États-Unis et dans près d’une douzaine d’expositions solo ou d’artistes vedettes.
Palme d’or marches de diamant – Kato Teruhide, Feeling of Autumn, Late 20th Century. – Alain Bashung
Kato Teruhide (1936 – 2015) étudie au Kyoto Art Collège et devient l’un des plus grands designers de kimono du Japon.
Mais en 1987, il décide de fermer son atelier et de se consacrer à l’art de l’estampe japonaise.
Ses oeuvres ne sont pas sans rappeler les gravures sur bois traditionnelles du XIXème siècle (Ukiyoe).
Amoureux de son Kyoto natal, il n’aura de cesse de présenter sa ville dans ses aspects traditionnels, comme les maisons des geishas, les sakuras (cerisiers en fleurs), les temples… mais avec une vision contemporaine bien à lui. Dans beaucoup de ses estampes, Kato Teruhide a ajouté une quantité plus ou moins significative de peinture à la main, apportant tout en subtilité du relief à ses estampes.
En 1988, il organise sa première exposition au Wako Department Store de Ginza et rencontre tout de suite le succès. source : estampes-japonaises.com
j’entends le léopard le jaguar et la panthère, j’entends le léopard le jaguar et la panthère chanter, L’hiver viendra, les gars, l’hiver viendra La jument de Michao, elle s’en repentira
les jolies colonies de vacances – Claudine Doury : Le camp Yantar, 1994 / Pierre Perret
Claudine Doury est une photographe née à Blois et basée à Paris. Elle reçoit le prix Leica Oscar Barnack en 1999, le World Press en 2000 pour sa série Peuples de Sibérie et, en 2004, le prix Niepce pour l’ensemble de son travail. Sa première monographie, Peuples de Sibérie, a été publiée en 1999. Depuis, Claudine Doury a publié Artek, Un été en Crimée (2004), Loulan Beauty (2007) et Sasha (2011). Elle est représentée par la Galerie Particulière à Paris, Box Galerie à Bruxelles, et elle est membre de l’agence VU’.
– Avec votre livre Artek, un été en Crimée vous vous êtes ensuite intéressée à l’adolescence. CD : Je voulais rendre compte du plus grand camp de pionniers d’Union Soviétique, Artek, avant qu’il ne se transforme. L’Union Soviétique venait de s’effondrer et je voulais fixer ce monde clos qui disparaissait. J’ai suivi les activités de ce gigantesque camp de vacances qui accueillait 5000 enfants par mois. En 2002 et 2003, j’y suis retournée pour y continuer ma propre histoire. J’étais alors davantage intéressée par les temps morts des adolescents et leurs états d’âme.