la FIAC Paris fête la Saint-Valentin. Server Demirtas, choir, 2015, mechanical sculpture with sound
« Here’s Some Disembodied, ‘Moo’-ing Robot Mouths Trying To Lick One Another. choir is a mechanic sculpture by Server Demirtas, involving movement, and sound-voice. Exhibited for the first time at Contemporary Istanbul Art Fair in 2015. The three choir members tired of being misunderstood, finally give up trying. »
La Foire internationale d’art contemporain ou FIAC est une manifestation d’art contemporain célébrant l’amour qui se déroule chaque année le 14 février à Paris
la tradition du pull de Saint-Valentin est-elle une faute de goût ? cette tendre attention romantique va t’elle plaire à mon amoureux ? Selon, Ketheryn Babst, notre spécialiste amour et beauté, cette plaisante coutume n’est pas sans risques pour votre couple.
A l’instar du pull moche de noël, la tradition du pull-bite du 14 février s’est rapidement imposée dans nos foyers avides de romance. De nombreux témoignages recueillis en caméra discrète par la cellule investigation de notre confrère « Modes et Travaux » alertent sur les dangers que représente pour les tricoteuses en quête d’une nuit d’amour inoubliable cet ouvrage pour dames, clin d’oeil discret à Cupidon.
autres publications bretzel liquide taguées Ketheryn Babst
Ferme Tes Jolis Yeux par Berthe Sylva (video Youtube)
Dans son petit lit blanc et rose Suzette jase en souriant Elle babille mille choses A sa douce et chère maman Mais, chut, il faut dormir bien vite Nous avons assez bavardé Faites dodo chère petite Car petit père va gronder Et tout en berçant la gamine La mère lui chante câline :
Ferme tes jolis yeux Car les heures sont brèves Au pays merveilleux Au beau pays du rêve
Car tout n’est que mensonge Le bonheur n’est qu’un songe Ferme tes jolis yeux
Dans sa chambre de jeune fille Suzette devant son miroir A l’heure où l’étoile scintille Vient se contempler chaque soir, Elle admire sa gorge ronde, Son corps souple comme un roseau, Et dans sa tête vagabonde, Naissent mille désirs nouveaux Laisse là tes folles idées Gentille petite poupée.
Bonjour bonjour les hirondelles Y’a d’la joie Sur le bois, des sourires pour toi Y a d’la joie Et du soleil dans les ruelles Y a d’la joie Partout y a d’la joie Tout le jour, mon cœur bat, chavire et chancelle C’est l’amour qui vient avec la Saint-Valentin C’est l’amour bonjour, bonjour les demoiselles Y a d’la joie Partout y a d’la joie
paréidolie : phénomène psychologique, impliquant un stimulus (visuel ou auditif) vague et indéterminé, plus ou moins perçu comme reconnaissable, et consistant à identifier une forme familière depuis ce stimuli, dans un paysage, un nuage, de la fumée, une tache d’encre, une voix humaine, des paroles. source : TV5monde
à la saint-valentin, tu pourras me déballer. L’Homme invisible (The Invisible Man), James Whale, 1933
« synopsis : Jack Griffin, un scientifique, a trouvé le moyen de devenir invisible. Soucieux de trouver la formule qui lui permettra un retour à la normale avant la saint-valentin, il s’enroule le visage de bandeaux et se retire dans l’auberge d’un village isolé » Allociné
Eve est le serpent, Eve hait le serpent ? dessin : Riccardo La Spina
« Et puis, il y a Eve.
Eve ici, c’est l’être humain, on ne va pas séparer cet être humain en deux pour ne faire porter la responsabilité de ce qui arrive à Eve toute seule, comme le fait par exemple l’auteur de l’épitre à Timothée lorsqu’il écrit : « Que la femme demeure dans le silence, car ce n’est pas Adam qui fut séduit, c’est la femme qui, séduite, se rendit coupable de transgression ! » Soyons indulgents, admettons qu’il y a une énorme différence dans les contextes culturels et que, aujourd’hui, Paul s’exprimerait différemment, en tout cas espérons-le ! Mais ici, Eve représente l’être humain dans sa totalité.
Le serpent, pour être sûr que la conversation va s’engager, fait exprès une petite erreur
en commençant : « Dieu a-t-il vraiment dit que vous ne devez manger aucun des fruits du jardin ? » Alors Eve se dépêche de le corriger : « Mais si, on peut en manger, il n’y a que pour l’arbre qui au centre qu’il a dit qu’il ne fallait pas en manger. » Elle a rectifié, elle a eu raison, mais en même temps elle est entrée en dialogue avec le serpent, c’est ce qu’il cherchait. C’est comme aujourd’hui quand on clique trop vite pour répondre à une offre sur Internet et que cela permet à un organisme quelconque de récupérer vos données pour vous bombarder de publicité.
En plus, il y a un détail
qui pourra sembler insignifiant : dans sa réponse au serpent, Eve rajoute quelque chose à la parole de Dieu. Si on revient au chapitre précédent, on voit que la consigne était de ne pas manger du fruit de l’arbre au centre du jardin, et ici, Eve dit que Dieu aurait dit : « Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas ! » Ça n’a l’air de rien, mais dans un texte de cette importance, qui traite de l’origine du rapport de l’humanité avec Dieu, ça ne peut pas être simplement anecdotique, comme s’il s’agissait d’une espèce de distraction.
C’est un signe de faiblesse chez Eve,
l’être humain. En pensée, alors même qu’elle affirme son adhésion à la parole de Dieu, elle imagine déjà le geste que le serpent ne lui a pas encore suggéré, elle voit ce qu’elle pourrait faire, elle n’est pas certaine qu’elle ne le fera pas, alors elle rajoute quelque chose à la parole de Dieu. Nous avons ici, en germe, tous les systèmes de lois, de codes, de commandements humains qui viennent s’ajouter à la simple parole de Dieu ! Dieu a dit : « Tu aimeras… » Tu aimeras Dieu, et l’être humain complète, rajoute, spécifie les moyens, les sacrifices, les liturgies, les horaires selon lesquels il est recommandé d’aimer Dieu. Tu aimeras ton prochain – on précise alors qui est le prochain, comment on peut l’aimer, quand on peut ne pas l’aimer, ou même le tuer éventuellement au nom d’un principe plus important, la justice, l’honneur…
À partir de là, le serpent a beau jeu
d’amener Eve à accepter de mettre en question la parole de Dieu. Elle est mure pour entendre un discours sur Dieu, une « théo-logie » en somme. Cette première tentative théologique consiste en une psychanalyse de Dieu. Au fond, dit le serpent, Dieu est jaloux, il est rusé, il est égoïste, il cherche à garder le pouvoir, il craint la concurrence, c’est pour ça qu’il a placé cette interdiction, Dieu est menteur, voilà ce que dit le serpent théologien ! » Prédication du pasteur Roland Revet, le 1 mars 2020, à Bordeaux Bastide
sur sa broche, son oeil est brodé, et c’est comme un hommage à sa beauté
« Née à Carhaix au cœur de la Bretagne, Pascale Nivet Bernetière vit et travaille à Rennes. Elle débute sa vie d’artiste sous le nom de Mademoiselle Héloïse.
Avec son époux Fabrice Bernetière, ils fondent leur marque de papeterie et d’accessoires de décoration La Marelle en 2004. En 2014, ils lancent Eté 36, marque de prêt à porter, papeterie et accessoires.
La marque Céleste Mogador est créée en 2016. Pascale assure la direction artistique de l’ensemble des créations: bijoux, accessoires et objets de décoration. Elle brode à la main les pièces uniques, et anime elle-même les réseaux sociaux de son ton décalé et irrévérencieux. Fabrice est gestionnaire de l’entreprise: il s’occupe de toute la partie commerciale et logistique, ainsi que le site internet de Céleste Mogador. Ensemble, ils parcourent les salons dédiés pour aller à la rencontre des distributeurs et des clients.
Mais alors qui est vraiment Céleste Mogador? Céleste Mogador est le pseudonyme d’Élisabeth-Céleste Vénard, célèbre danseuse du français Cancan du 19ème siècle. Elle naît à Paris le 27 décembre 1824.
Au départ jeune cocotte, elle débute sa carrière de danseuse au Cirque-Olympique, salle de spectacles parisienne. Elle rencontre le succès comme danseuse-animatrice au Bal Mabille, un des établissements les plus prestigieux du Paris d’alors. Elle participe à lancer la carrière de La Goulue, autre personnage célèbre de l’époque.
C’est ce personnage décalé et spectaculaire et la sonorité du nom Céleste Mogador qui séduit la créatrice Pascale Nivet Bernetiere. »