Le North Star Java Bikini Hut à Fairbanks en Alaska est devenu célèbre, non pas pour son café mais pour le fait qu’il est servi par du personnel portant, oui, des bikinis. « Venez rencontrer l’une de nos belles baristas en bikini et profitez d’une tasse chaude… servie avec le sourire », indique sa page Facebook. source : creativereview.co.uk
les premières lumières – Sarah Morgan : les gardiens de la montagne, collagraphie, 2018
Cabanes de montagne la nuit. Chaque plaque collagraphique est composée de passe-partout (mountboard), de ruban adhésif, de colle et parfois de carborundum. Ensuite, je gratte et découpe des morceaux du passe-partout jusqu’à ce que j’aie l’image que je veux. Je mélange l’encre pour chaque séance d’impression puis j’encre chaque plaque à la main avec de l’encre collante. La plaque est ensuite placée sur une presse à imprimer et tirée avec du papier humidifié sur le dessus. Tout ce processus d’encrage doit être répété pour chaque impression par la suite, c’est pourquoi les impressions peuvent varier un peu en couleur, ce qui rend chaque impression unique et originale, ce qui, à mon avis, fait partie de leur charme. Cette impression est réalisée à partir d’une combinaison de collagraphie et d’impression à la pointe sèche et de peinture à la gouache. texte : artfinder.com
Je travaille avec la gravure taille-douce en utilisant principalement l’impression collagraphique. Mon travail est une combinaison d’observation de souvenirs, d’émotions et de choses du quotidien qui attirent mon attention.
Je trouve le processus d’impression collagraphique plus libre que les autres méthodes de gravure
la mère du veau sur un renard perchée (fable de Jean de la Fontaine) – Bruno Pontiroli : Vacherie III (oil on wood panel, 2022)
La mère du veau, sur un renard perché, Tenait en ses pis une promesse de fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : Et bonjour, Mère du veau, Que vous êtes jolie ! que votre fils est beau ! Sans mentir, si votre affinage Se rapporte à votre cambrage, Vous êtes la belle de Cadix des hôtes de ces bois. À ces mots la mère du veau ne se sent pas de joie, Et pour montrer sa belle voix, Elle ouvre une large gueule et meugle trois fois.
Né en 1981, Bruno Pontiroli crée des univers surréalistes habités par des personnages fantastiques: centaures, sirènes, et autres créatures s’amusent à contredire toutes les lois de la nature. Dans cette peinture poétique et mystérieuse, on y voit l’improbable se concrétiser. L’artiste donne vie à tous nos rêves d’enfants et apporte un nouveau regard sur le monde. (Artsper)
30% d’abstentionnistes ? Cadbury’s Eyebrow Advert, les générations futures ont des sourcils à se faire
À une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, tous les regards se tournent vers les sondages, qui annoncent le président sortant en tête mais aussi un fort taux d’abstention. « On estime une abstention à hauteur de 30%« , confiait Jérôme Fourquet au Grand Jury ce dimanche 3 avril.
« L’abstentionniste se présente volontiers comme un électeur exigeant qu’aucun programme ne viendrait satisfaire », estime l’essayiste Raphaël Enthoven, également invité au Grand Jury. « L’abstentionniste n’est pas cet électeur exigeant, c’est un snob qui refuse de mêler son opinion à celle des autres parce que désormais il a le droit digital de penser qu’il dit la vérité ».
« C’est dommage pour lui, c’est de la servitude volontaire. Ce sont des gens qui combattent pour leur servitude comme s’il s’agissait de leur liberté », poursuit-il. « L’abstentionnisme est une mauvaise foi qui présente comme une conséquence ce qui relève d’un choix. Celui qui ne veut pas voter trouvera opportunément des raisons de ne pas le faire ». source : RTL
« Something is rotten in the state of Denmark », ce qui donne mot à mot « il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark » (Hamlet, I, 4, Marcellus) William Shakespeare
S’ils ont su conquérir l’hexagone par la fraîcheur de leur musique, leur humour et leur charme, les Beatles n’en doivent pas moins à la culture de notre pays l’une des caractéristiques qui fit toute leur singularité au début de leur célébrité : leur fameuse coupe de cheveux à frange, dite « coupe à la Jules César » qui, paradoxe plutôt savoureux, choqua tant les mentalités dans la société française de l’époque. L’histoire de cette coiffure, devenue en quelques mois à peine la « coupe Beatles », au point même de symboliser l’image du groupe dans le monde entier et de s’imposer comme une véritable marque de fabrique, est assez piquante.
Au cours de leur premier séjour en Allemagne en 1960, les Beatles – qui comptaient encore parmi eux le bassiste et peintre Stuart Sutcliffe – avaient fait la connaissance d’étudiants aux Beaux-Arts issus de la bourgeoisie de Hambourg : la Photographe Astrid Kirchherr, son petit ami de l’époque, Klaus Voormann et un autre Photographe, Jürgen Vollmer. Ces jeunes intellectuels avant-gardistes, que l’on surnommait les « Exis » en raison de leur intérêt pour l’Existentialisme récemment mis à la mode par l’œuvre théâtrale de Jean-Paul Sartre, étaient fortement imprégnés de culture française. Ils écoutaient les disques d’artistes comme Edith Piaf, Juliette Gréco, Gilbert Bécaud ou Mouloudji, et se ruaient sur les salles de cinéma qui projetaient des films français (notamment ceux de Jean Cocteau). Leurs acteurs favoris étaient Jean Marais, Gérard Philippe, et ceux de la Nouvelle Vague, comme Jean-Claude Brialy, héros du film de Claude Chabrol, Le Beau Serge. C’est précisément de la façon dont était coiffé Jean-Claude Brialy que Klaus Voormann s’inspira, et il demanda à Astrid Kirchherr de lui retailler les cheveux pour les peigner de cette manière. Il fut ainsi le premier à avoir adopté cette coupe à frange, plate sur le dessus, avec une raie au milieu. Jürgen Vollmer lui emboîta rapidement le pas, la nouvelle coiffure se révélant pour lui une excellente façon de protester contre l’insupportable carcan des conventions bourgeoises de Hambourg. La mode des coiffures en Pilzen Kopf (« têtes de champignons ») était née.
En avril 1961, alors que les Beatles effectuaient leur second séjour à Hambourg, Stuart Sutcliffe (devenu entre-temps le fiancé d’Astrid Kirchherr) fut le premier membre du groupe à laisser tomber, sous l’influence d’Astrid, sa « banane » de rocker pour la nouvelle coupe en vogue chez les « Exis ». Lorsqu’il arriva au Top Ten – le club où se produisait le groupe – coiffé de cette façon, il fut l’objet de tels sarcasmes de la part des quatre autres Beatles qu’il préféra renoncer provisoirement et se repeigner comme un Teddy Boy. Fort du soutien d’Astrid, il revint cependant peu après au club, de nouveau coiffé avec la frange, et cette fois il tint bon en dépit des moqueries. George Harrison fut même lui aussi conquis par la nouvelle apparence de Stuart et demanda à Astrid Kirchherr de lui couper les cheveux à l’identique. Lennon et McCartney restèrent cependant réfractaires pendant encore quelques mois.
Il fallut attendre le début octobre 1961 pour que John et Paul changent d’avis et se décident d’adopter à leur tour la coiffure Pilzen Kopf. A l’occasion des 21 ans de Lennon, McCartney et lui s’étaient rendus quelques jours en vacances à Paris (en train et auto-stop), et ils avaient retrouvé là-bas leur ami allemand Jürgen Vollmer, qui séjournait depuis environ un mois dans la capitale française où il travaillait pour un Photographe. John et Paul (qui s’étaient achetés des capes et des pantalons à pattes d’éléphant au marché aux puces) remarquèrent que certains étudiants français portaient la fameuse coiffure à frange semblable à celle de Jürgen. Finalement les deux Beatles insistèrent eux-mêmes auprès de leur ami afin qu’il leur coupât les cheveux de la même façon, ce que le Photographe fit de bonne grâce dans sa chambre d’hôtel du Quartier latin (les cheveux coupés de Lennon et McCartney furent négligemment repoussés du pied sous le lit de Jürgen, ce qui lui valut pas mal de réprimandes de la part de la concierge !) Vollmer leur fit néanmoins une coupe légèrement différente de la sienne, avec la raie sur le côté, et c’est ainsi que naquit la « coupe Beatles », largement inspirée de la mode française. Seul Pete Best – le premier batteur du groupe – resta fidèle à sa coiffure à la Tony Curtis jusqu’à son renvoi du groupe, le 16 août 1962, une éviction qui n’avait toutefois rien à voir avec son refus de modifier l’apparence de sa chevelure… Son remplaçant, Ringo Starr, fut tout de même prié de raser sa barbe et d’adopter la nouvelle coupe à frange « à la française » qui allait sous peu conquérir et révolutionner la planète entière ! source : yellow-sub.net
Les Beatles souhaitaient montrer qu’il faut aller plus loin que ces rivalités, les dépasser et ainsi n’être qu’amour. Cette introduction sert donc à appuyer leurs propos. Voilà pourquoi l’on entend la Marseillaise au début de la chanson All You Need is Love des Beatles. d’après pourquois.com
la recherche de la vérité du portrait – Jean-Pierre Gibrat
Dans « Le Sursis », « Le Vol du Corbeau » et « Mattéo », le rôle de vos personnages féminins est central. Vous êtes l’un des rare auteurs de bandes dessinés à ainsi mettre autant des femmes en avant. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Au départ, il n’y avait pas de volonté délibérée. Dans le cinéma de Claude Sautet, les personnages féminins ont un rôle gracieux. Avec un coup d’avance, il décrivait les femmes dans leur modernité avec justesse et en leur donnant le bon rôle. Je fais un peu pareil avec mes personnages féminins. Même si ce n’est pas évident car je peux mieux anticiper la réaction des hommes que des femmes. Il faut avoir une empathie pour tout ce qui vous dépasse et vous interroge.
Quand j’ai commencé « Le Vol du Corbeau », en racontant l’histoire à travers Jeanne, j’ai regretté au bout de 10 pages ! Je suis quand même allé au bout. Mais je ne le referai pas car je ne suis pas sûr d’être juste. J’ai la conviction d’être juste quand je fais parler Julien, mais pas quand je fais parler Jeanne. J’espère mais je ne sais pas. Avec Jeanne, je ne me suis pas permis ce que je peux me permettre avec Mattéo. La justesse dans le dessin n’est pas non plus une représentation photographique, ce n’est pas une question de proportions. La justesse consiste à montrer l’effet que font les gens. Je ne suis pas un dessinateur réaliste, je ne suis pas assez bon. Paul Gillon ou Jean Giraud étaient capables d’être réalistes. Par contre, j’espère être expressif. La justesse permet de montrer l’effet que font les choses et pas de décrire les choses comme elles sont. J’ai aimé le dessin par la caricature, notamment celles de Jean Mulatier. La caricature peut être plus juste que la photo de départ.
pendant ce temps – loin de la terre / @artcatillustrated – Beyond Earth
Le rétrofuturisme (de l’adjectif rétrofuturiste ou rétrofutur) est une tendance réelle, fictive ou humoristique, en design, et dans les arts créatifs (mode, technologie, architecture, littérature, cinéma…), caractérisée par un mélange des imageries rétro et futuristes, inspiré de la façon dont le futur, le progrès et la science-fiction étaient imaginés dans le passé, avec pour perspective que toutes choses futuristes du présent deviennent, avec le temps, rétrofuturiste.
Le mot « retrofuturism » a été inventé par Lloyd Dunn en 1983, dans le magazine artistique de niche Retrofuturism, publié de 1988 à 1993. (Wikipedia)