et l’on s’en fout d’attraper la variole, et l’on s’en fout pourvu qu’on tire un coup
Vervet bleu, Chlorocebus pygerythrus, singe d’Afrique de l’Est aux testicules bleues. Plus le bleu est vif, plus les mâles attirent les femelles. La taille des testicules compte aussi. Wikipedia
D’où vient la variole du singe ?
Le virus de la variole du singe appartient à la famille des Poxviridae et au genre Orthopoxvirus comme les virus de la variole humaine, éradiquée aujourd’hui grâce à une campagne de vaccination mondiale, et de la vaccine. Il a été découvert pour la première fois en 1958 au Danemark, chez des singes de laboratoire qui présentaient des éruptions cutanées typiques de la maladie. Sa dénomination vient de là, mais ce n’est pas un virus exclusivement simien, il peut infecter une grande variété de mammifères dont des rongeurs et les humains. Le premier cas humain de variole du singe a été identifié en République démocratique du Congo en 1970.
La variole du singe est une maladie zoonotique, c’est-à-dire que l’humain la contracte suite à une exposition avec un animal infecté (morsure, griffure, fluides biologiques) ou par la consommation de viande mal cuite. La transmission inter-humaine se fait principalement par des gouttelettes respiratoires et nécessite un contact face à face prolongé. Les rapports sexuels sont donc propices à la propagation du virus, mais cela n’en fait pas une infection sexuellement transmissible. Il peut aussi se transmettre par contact avec des fluides biologiques, des lésions cutanées, ou des surfaces contaminées. source : Futura Santé