entre ici Jean Moulin – Tim Franco – Kissing Sauropods in then Gobi Desert (Erenhot, China)
Dans 1984 de George Orwell, une non-personne est quelqu’un qui a été vaporisé, dont le dossier a été effacé. De même, les transfuges nord-coréens que Tim Franco a choisi de représenter ont décidé de disparaître, fuyant parfois pour des raisons idéologiques et souvent par désespoir. La route vers la Corée du Sud est dangereuse et peut prendre des années, à travers les nombreuses frontières avec la Mongolie, le Laos, la Thaïlande et la Chine. Les voyages de ceux qui le font sont remplis de la peur d’être arrêtés et renvoyés dans des camps de travail. Arrivés en Corée du Sud, ils ont souvent du mal à trouver une nouvelle identité ; Perdus entre leur passé nord-coréen et leur avenir sud-coréen. source : timfranco.com
le croissant de lune – Nude study, ca. 1920 – by Orval Hixon (1884 – 1982), American.
Orval Hixon voulait être peintre, mais son daltonisme a incité ses enseignants à l’orienter vers la photographie, mais ce déficit visuel est devenu l’un des plus grands attributs d’Hixon en définitive, car il a vu la lumière comme personne… et ce fut son atout majeur pour son travail photographique. source : lapetitemelancolie.net
Katrien de Blauwer est née dans la petite ville provinciale de Ronse (Belgique). Après une enfance troublée, elle s’installe très jeune à Gand pour étudier la peinture. Plus tard, elle a fréquenté l’Académie royale d’Anvers pour étudier la mode. Une étude qu’elle a abandonnée. C’est à cette époque qu’elle réalise ses premiers cahiers de collages, en fait des études et des moodbooks pour des collections de mode. Plus tard, elle a commencé à collectionner, découper et recycler des images en tant qu’auto-investigation thérapeutique.
L’art est une garantie de santé mentale. Louise Bourgeois
Katrien De Blauwer se qualifie de « photographe sans appareil photo ». Elle collectionne et recycle des images et des photos de vieux magazines et journaux. Son travail est à la fois intimiste, correspondant directement à notre inconscient, et anonyme grâce à l’utilisation d’images trouvées et de parties de corps découpées. Ainsi, son histoire personnelle devient l’histoire de tous. Le collage opère une sorte d’universalisation, soulignant l’impossibilité de s’identifier à un seul individu, tout en permettant de se reconnaître dans l’histoire. L’artiste devient un intermédiaire neutre : sans être l’auteur des photographies, elle se les approprie et les intègre dans son propre monde intérieur, un monde qu’elle révèle à la troisième personne.
Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes. Anaïs Nin
Katrien De Blauwer donne un nouveau sens et une nouvelle vie à ce qui est résiduel, sauvant les images de la destruction et les inscrivant dans une nouvelle narration qui allie intimité et anonymat. Son travail traite donc essentiellement de la mémoire. Mémoire par accumulation plutôt que par soustraction. Son travail rappelle les procédés du photomontage ou du montage de film. La coupe servant de cadre qui marque l’essentiel. source : Katrien de Blauwer
Michael Snyder : The Family at the End of the World, on the edge of the northernmost town in the world. Saga Bernlow, the Norwegian archipelago of Svalbard.
Michael O Snyder
Documenting Environmental Change |@Natgeo Contributor | Portrait of Humanity & Decade of Change Winner | EAWXXXIV | Blue Earth Alliance | C’ville, VA, instagram