bonjour petit lapin – Victor Castillo : Do you love me ?
« L’une de mes références les plus importantes est l’illustrateur chilien Coré (Mario Silva Ossa, 1913-1950), dont j’ai appris à lire et à écrire avec ses illustrations. Coré possédait un style similaire aux animations de « Merry Melodies » ou « Silly Symphonies » mais avec un éclairage et un traitement des couleurs si particuliers que Walt Disney a même tenté de le contracter pour sa maîtrise, mais apparemment il n’a jamais accepté de quitter le sien. vie tranquille au Chili. La télévision a également eu une influence importante sur mes premiers dessins – c’est là que j’ai vu des animations classiques et japonaises. Les pochettes de disques et de musique ont également exercé une forte influence sur mon adolescence et sur mon travail actuel. »
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l’horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits
le point du jour – Francois Bourgeon : Les passagers du vent
François Bourgeon, né le 5 juillet 1945 à Paris, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée français. Il est l’auteur d’œuvres renommées comme Les Passagers du vent, Les Compagnons du crépuscule et Le Cycle de Cyann qui lui ont valu plusieurs prix et distinctions. source : Wikipedia
« La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide. D’aspect tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui la rend différente de tant d’autres villes commerçantes, sous toutes les latitudes. Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ?
Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que de petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver. »
Années passées, vendu, jeté Porté par des aborigènes Ce p’tit pull de laine Petit pull de laine Je l’ai retrouvé sur un marché Il me va si bien je l’aime
Et voilà qu’un jour, j’étais fou d’amour Un énergumène, une mauvaise chienne M’a volé ma laine, mon p’tit pull de laine Et j’ai eu la haine Petit pull de laine Je l’ai reconnu au bout d’une rue Elle faisait l’tapin sans gène Sous mon pull de laine Petit pull de laine La trop c’est trop, j’sors le couteau, Et j’dis fini, j’veux plus qu’on l’aime Ce p’tit pull de laine Qu’était pas pur laine Mélangé de peine Vilain pull de laine Maudit pull de laine
Il faut mettre le feu à la maison, dit le Lapin – Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles / a rare Khorrassan bronze lamp in the form of a rabbit, North East Iran, 12th century
« Le lapin est stylistiquement formé avec de longues oreilles, un nez prononcé et une courte queue recourbée, avec deux becs sortant des pattes antérieures et un sous la queue, le dos de la tête avec une bande de dessin géométrique ajouré et palmette, un trou en forme de goutte à l’arrière, la tête séparée et jointe par un joint à baïonnette, quelques zones de corrosion, la majorité de la surface avec une riche patine rouge.
Cette lampe à huile en forme de lapin est une combinaison très rare d’une forme zoomorphe très expressive à becs multiples. Une lampe à huile Khorassan en forme de lièvre avec plusieurs becs dans une collection privée a des oreilles triangulaires pointues très similaires et un nez prononcé. Notre lampe en forme de lapin a une tête tournée vers l’avant dans une pose plus frappante et alerte. Les jambes fines et légèrement incurvées et le corps élégamment arrondi de notre lapin témoignent du savoir-faire de cette tradition bien établie de la métallurgie. » source : Christie’s
un om nouveau – fantastic planet, la planète sauvage, Rene Laloux, Roland Topor, 1973
Sur la planète Ygam, les enfants des draags raffolent de minuscules animaux familiers, les oms, ramenés d’une lointaine planète dévastée, Terra. Terr est un bébé dont la mère, une om sauvage, meurt lorsque des enfants draags s’amusent. source : Wikipedia