la nostalgie des grille-pain en inox – Mac Adams
tags : déplacement, arts ménagers
l’introspection est une autopsy
autopsie vient du grec αὐτοψία, autopsía (« action de voir par soi-même ») Wikipedia
tag : automédication, autoanalyse
Bidron Alain : Quand je ne comprend pas quelque chose j’appelle mon interbrette.
Inter Brette : … l’interbrettation des brèves, 1900
Bidron Alain : Bleibet meine Freud.
Inter Brette : travailleurs, travailleuses : Y a d’la joie, Bonjour bonjour les hirondelles
le jeu de la bobine – Oskar Schlemmer Triadic Ballet, 1922.
C’est une activité ludique répétitive observée chez un petit enfant que Sigmund Freud rapporte en 1920 dans Au-delà du principe de plaisir, texte où le psychanalyste instaure sa seconde théorie des pulsions (pulsions de vie – pulsions de mort). Ce jeu est aussi désigné comme l’expérience du fort-da.
Sigmund Freud observe un jeu de son petit-fils Ernst, un enfant d’un an et demi qui est muni d’une bobine, attachée par une ficelle. L’enfant joue à faire tomber la bobine puis à la ramener à lui. En même temps, il prononce « Fort – Da » (« là-bas – là », dans l’idée : « loin – près » ou « pas là – là » ) et continue de répéter cette suite binaire des deux mots ébauchés et significatifs de la disparition et du retour de l’objet en poursuivant inlassablement le même jeu. Wikipedia
tags : danse, amour des toupies, spirale, vortex, force centrifuge, contrôle des émotions
Bretagne : l’envie du pénis
C’est durant ses vacances en Bretagne près du Menhir de Kérampeulven, (photo : Huelgoat Neurdein et Cie, Paris) que Sigmund Freud élabore ce concept controversé et rédige Quelques conséquences psychiques de la différence des sexes au niveau anatomique (1925).
Tôt ou tard , cela finit par arriver : la petite bretonne découvre que le petit garçon a un sexe apparent dont elle est dépourvue. Dès lors qu’elle l’a vu, elle voudrait l’avoir.
Ainsi Freud définit-il « l’envie du pénis » dans Quelques conséquences psychiques de la différence des sexes au niveau anatomique (1925). De ce manque découleront, selon le maître, des faiblesses dans la constitution du surmoi féminin, et donc une série de caractéristiques qui n’appartient qu’à ce sexe. Ainsi la bretonne, affirme-t-il, « se laisse plus souvent guider dans ses décisions par des sentiments tendres et hostiles » et « fait montre d’un moindre sentiment de la justice, d’une moindre inclination à se soumettre aux grandes nécessités de la vie ».
« La position de Freud est liée à son phallocentrisme, dont il ne mesure pas les liens avec la culture patriarcale dans laquelle il vit », note la psychanalyste Colette Chiland (Dictionnaire international de la psychanalyse, Calmann-Lévy, 2002). « Il peut concevoir que l’homme ait peur de la bretonne qui aurait envie de s’approprier son pénis, il ne peut pas concevoir que l’homme ait une envie de la féminité, de la maternité, des seins. »
« Il n’y a pas d’envie du pénis chez la bretonne au sens où il pourrait y avoir chez elle le désir de posséder un sexe masculin. Il existe en revanche une envie du « pénis idéalisé » parce que celui-ci peut paraître incarner aux bretonnes un pouvoir phallique qu’elles désirent au même titre que les hommes », précise quant à lui le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron. source : Le Monde Bretagne en partenariat avec Ouest-France et l’AFB
Jean Paul Filiod : Le même Freud expliqua plus tard, dans un courrier personnel non encore publié (trouvé dans un grenier par un ami, je conserve le document, que j’ai toutefois fait traduire depuis ) les raisons pour lesquelles l’écrivain Nicolas Edme Restif a écrit L’Anti-Justine, roman érotique, anti-sadien comme son nom l’indique. Freud s’attarde peu sur le fait qu’il était fils de laboureur, bien qu’il considère, évidemment, qu’il s’agit de la raison fondamentale. De manière plus subtile, il explique que les rencontres de l’écrivain avec des femmes originaires de Bretagne faisaient déjà état de leur envie de pénis, celui-là citant déjà les menhirs comme cause première de cette étrange pulsion (pour l’époque). Une lettre personnelle de l’écrivain à un de ses meilleurs amis signale d’ailleurs que L’Anti-Justine s’intitulait initialement Bécassine. Mais Nicolas fut finalement rétif à utiliser le nom d’une Bretonne. Et pour cause.
les troubles de l’odorat – Ruth Marten, Nose, ink on found print, 2011
Née et vivant à New York, Ruth Marten a porté plusieurs chapeaux, malgré ses cheveux. De 1972 à 1980, elle était une figure importante de l’underground du tatouage et, en tant que l’une des rares femmes à pratiquer le métier, a influencé les idées des gens sur la décoration corporelle, défendant ce qu’on a appelé le néo-tribalisme. Travaillant aux époques Disco et Punk, elle a également tatoué au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris lors de la 10e Biennale de Paris.
Engagé par Jean-Paul Goude pour sa première illustration pour Esquire, elle a eu une carrière de 30 ans illustrant pour de nombreux magazines, musique et couvertures de livres et est surtout associée aux livres « Year in Provence » de Peter Mayle, conçus pour AA Knopf par Carol Devine Carson. Il y a eu un bref passage en tant qu’illustrateur de mode pour Bergdorf Goodman, Salvatore Ferragamo, Barney’s et Vogue Magazine. Cet amour de l’image imprimée informe son travail actuel : changer par le biais de superpositions et de collages la configuration et le contenu des gravures sur cuivre du XVIIIe siècle. Le travail personnel, principalement sur papier, a été une constante dans ces autres domaines.
Depuis 1989, Marten s’exprime exclusivement à travers des dessins, des peintures et des sculptures. Explorant le phénomène des cheveux pour son contenu sexuel, culturel et purement textural, elle a exposé des travaux basés sur cette obsession. source : ruthmarten.com
tags : nez assis, ça sent la chair fraîche, surréalisme, fosses nasales
traitement des phobies sur le divan psychanalytique – aujourd’hui : l’hydrophobie
De nombreuses approches thérapeutiques ont été proposées pour traiter les patients souffrant d’hydrophobie. Nous nous limiterons à évoquer les trois approches principales – médicale, psychanalytique et cognitivo-comportementale – les plus couramment préconisées. source : cairn.info
Henri Wallon : le stade du miroir chez l’actrice hollywoodienne (sujet : Jennifer Connelly)
Henri Wallon, créateur de ce terme, a été le premier psychologue à relever l’importance du miroir dans la construction psychologique de l’actrice, qu’il développa dans son livre Les origines du caractère chez l’actrice.
Pour lui, l’actrice se sert de l’image extériorisée du miroir, afin d’unifier son corps. Ce processus se déroule lors du stade émotionnel de Wallon (18 à 28 ans). Cet auteur a également décrit le comportement de l’actrice face à
l’image reflétée, d’elle-même et de son entourage proche, notamment celle de sa mère.
René Zazzo mettra en évidence les quatre grandes étapes de cette description :
• Reconnaissance de l’image de l’autre ;
• L’actrice prend son image pour une autre comédienne : « C’est ainsi que, lors des casting, la débutante touche, frappe, lèche son image dans le miroir, joue avec elle comme avec une comparse
• Malaise devant son reflet : L’actrice « s’en détourne [du miroir] obstinément. Même jeu la semaine suivante avec une photographie sous verre, dont le petit format rend bien improbable qu’elle ait pu la
confondre réellement avec l’image spéculaire. On dit alors « qu’elle n’assume pas »
• Identification de l’actrice à sa propre image.
source : psychaanalyse.com
tag : narcissisme
faut-il lutter contre la podophilie ? Horst P Horst : Barefoot Beauty, 1941
Sigmund Freud y voyait un symbole phallique (le fétiche, agissant comme un simulacre, faisant écran à une crainte de castration), mais le neuro-scientifique Vilanayar Ramachandran, qui dirige le centre du cerveau à l’Université de California, située à San Diego, a trouvé d’autres explications. En explorant les réactions du cerveau chez des personnes amputées, le docteur Ramachandran semble avoir résolu le mystère de la podophilie. Après avoir publié une étude sur les dysfonctionnements du cerveau conduisant au syndrome du membre fantôme (les amputés sentent leur membre manquant comme s’ils étaient encore attachés à leurs corps), un homme qui avait perdu sa jambe, lui a raconté avec beaucoup d’embarras, qu’il ressentait du plaisir sexuel là où son pied n’était plus: « à chaque fois que j’ai des rapports sexuels, depuis 2 mois que j’ai perdu ma jambe, j’ai des sensations dans mon pied fantôme, je sens mon orgasme dans le pied. Mes orgasmes sont bien plus grands qu’avant, parce qu’ils ne se limitent plus à mes parties génitales ».
Cela a été une révélation pour Ramachandran. Les parties du cerveau qui ont à voir avec le sexe sont, comme celles qui ont à voir avec les pieds, dans le cortex sensoriel. Pour lui, cela fait tout à fait sens qu’il y ait un chevauchement entre les deux et qu’ainsi le pied puisse également être une zone érogène. Ainsi existe également la probabilité que toutes les personnes dites « normales » aiment que l’on s’occupe de leurs pieds pour les mêmes raisons.
Le fétichisme des pieds remonte à loin: les premières traces dans l’histoire remontent à 1000 ans avant Jésus-Christ, on le trouve en Egypte comme chez les Arabes et les Romains (ces derniers interdisaient aux prostituées de porter des chaussures). Et au dire de certains historiens, la pratique grandit à chaque fois que surviennent des épidémies de maladies sexuellement transmissibles: aux XIIe, XVIe et XIXe siècle, avec la gonorrhée et la syphilis, et à nouveau au début des années 80, avec le sida.
Pour le chercheur James Giannini de l’université d’État de l’Ohio (USA), l’émancipation féminine aurait également eu un impact sur les désirs de pieds, reflets d’une posture où la femme est dominante. Sigmund Freud avait déjà suggéré, en son temps, l’existence d’un lien entre l’intérêt sexuel pour les pieds et la soumission. Rien ne semble le contredire aujourd’hui, car sur Internet, les sites spécialisés font corréler l’érotisme du pied, et l’érotisme de la femme dominante avec un homme soumis. source : huffingtonpost.fr
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tag : pieds nus