le soir elle regagnait la forêt – Nona Limmen : Age of the Succubus
Nona Limmen (35 ans) convoque des forces maussades et obscures du plus profond de son subconscient et les lie à des images cinématographiques et numériques, ces instantanés de menace, de mystère et de magie arrachés aux brumes bouillantes de l’éternité et suspendus dans le réel pour que nous puissions nous demander à leur sombre beauté. S’inspirant de diverses souches du folklore européen et d’une passion de toujours pour l’étrange et l’occulte, Nona jette une toile de pure soie d’araignée visuelle, entraînant le spectateur dans son monde enivrant de prêtresses païennes, de reines vampires et de métamorphes sanguinaires. » – Bazar de l’art sombre
tags : démon ailé, succube, démon femelle qui vient la nuit s’unir à un homme, bonne nuit
L’Ascension préfigure la vie éternelle à laquelle chaque homme est destiné – Qta3
D’après Luc, l’Ascension se produit à Béthanie, sans doute Béthanie-au-delà-du-Jourdain, où Jean le Baptiste baptisait dans le Jourdain. Il ne faut pas confondre ce site avec le village de Béthanie où vivaient les amis de Jésus, Marthe, Marie et Lazare, et où Jésus a ressuscité Lazare. Un autre évangile (Matthieu 28 : 16) indique en effet que c’est en Galilée que Jésus devait voir ses disciples avant de monter au ciel. La Béthanie de Lazare se trouve trop éloignée de la Galilée pour que Jésus ait retrouvé les disciples à cet endroit. Une tradition la situe toutefois au sommet du mont des Oliviers (tout proche du temple de Jérusalem) où une église a été édifiée autour de la pierre qui recèlerait la dernière empreinte du pied de Jésus sur terre avant son ascension vers les cieux. Wikipedia
toujours à mes côtés – Elihu Vedder : Memory, 1870
Elihu Vedder, né à New York le 26 février 1836 et mort à Rome le 29 janvier 1923, est un peintre, illustrateur, sculpteur et poète américain. Artiste symboliste, son œuvre la plus connue est les 55 illustrations de la traduction du Rubaiyat d’Omar Khayyam par Edward FitzGerald. Wikipédia
l’arbre ressuscité – Antti Laitinen : Fall and Rise
La gestion durable des forêts ou l’aménagement écosystémique des forêts est un mode de sylviculture à tendance écologique qui fixe des critères, indicateurs et objectifs sociaux et environnementaux, en plus des objectifs économiques à la gestion forestière. Wikipédia
la petite robe noire du dimanche soir – The Misfits, les désaxés, John Huston, Marilyn Monroe, 1961
« Les Désaxés », film maudit qui sonne le glas du Far West
Même au royaume du rêve, les cauchemars ont la vie dure. Quelques-uns d’entre eux tissent la légende noire d’Hollywood. Les Désaxés (The Misfits), réalisé en 1961 par John Huston, est l’un des films maudits les plus célèbres. Deux ans après Rio Bravo, d’Howard Hawks, considéré comme le chant du cygne du western classique, Huston filme dans Les Désaxés son enterrement en grande pompe et, avec lui, l’entrée de l’Amérique – et donc d’Hollywood -, dans une nouvelle ère.
L’histoire, située dans les environs de Reno, au Nevada, est celle d’une jeune femme paumée qui vient de divorcer, et qui va suivre au hasard d’une rencontre deux hommes aussi abîmés qu’elle, un ex-pilote de l’armée de l’air qui a perdu sa femme et un vieux cow-boy solitaire qui a raté sa vie. En route, ils rencontrent un quatrième larron, jeune orphelin à moitié fou, et s’en vont chasser ensemble les quelques derniers mustangs sauvages dans le désert racorni du Grand Ouest.
Sur le papier, le projet est faramineux. A la réalisation : John Huston, l’une des gloires d’Hollywood. Au scénario : Arthur Miller, dramaturge renommé. Et comme acteurs, trois stars : Clark Gable, Marilyn Monroe et Montgomery Clift. A la production : United Artists, le studio des créateurs indépendants. En réalité, mais sans doute est-il plus facile d’écrire cela a posteriori, tous les facteurs sont réunis pour faire de cette aventure une épopée tragique. Elle le sera de bout en bout. source : Le Monde
État mystique, supérieur à l’extase, dans lequel l’âme, soustraite à l’influence des sens et du monde extérieur, se trouve transportée dans un monde surnaturel, amenée vers Dieu. Dans la nuit, Vintras eut un ravissement. Il fut enlevé par la lumière divine au delà de nos horizons et hors des limites de nos sens (Barrès, Colline insp., 1913, p. 194):1. … ses yeux qui ne voyaient déjà plus, emplis de l’éblouissement de la mort, semblaient apercevoir l’infinie perfection, au delà de la vie, dans un ravissement d’extase dont toute sa face s’éclairait. Zola, Argent, 1891, p. 423.C. −P. anal.1.Rare. [Avec compl. prép. indiquant ce qui provoque cet état] Perte de conscience partielle ou totale du monde extérieur. [Nos jours] sont encore pareils aux doigts de ton amie, dont les caresses, dis-tu, surpassent le ravissement de l’opium (Toulet, Comme une fantaisie, 1918, p. 50).2. État de bonheur, de plaisir extrême qui fait oublier tout ce qui ne suscite pas ce plaisir. Être, tomber dans le ravissement; être pris de ravissement. Je pensais (…) en entendant ce chef-d’œuvre [Tancredi de Rossini] du Guide de la musique, que le degré de ravissement où notre âme est portée fait le thermomètre du beau musical (Stendhal, Hist. peint. Ital., t. 2, 1817, p. 144): source : cnrtl.fr
Adam Niklewicz — Sometime Last January I Had Awoken in the Morning with A Hand Up [conceptual sculpture; fabric, wood, light bulb, rotating device, 2005]
Claude François « Phare d’Alexandrie, Alexandra » (1978) youtube (1978)
autres publications bretzel liquide taguées Adam Niklewicz
Pâques is coming – Laura Makabresku : Tenderness for my wounded God
Dans un monde qui bouge rapidement et constamment, il y a un barrage de visuels qui s’infiltre à chaque instant de nos vies. La photographie de Laura endigue la marée contre une telle vision passive et elle déclare que son souhait est de créer des images qui rappellent au public de contempler la vie plutôt que de simplement la vivre impétueusement. Laura tisse des « fils métaphoriques » délicieusement essentiels qui, à première vue, sont beaux, mais aussi profondément allégoriques et significatifs.