une journée pour souffler
Turtle blowing bubbles / tortue faisant des bulles
un accord a été trouvé – Keith Carter, Hands, 1991
Le travail de Keith Carter explore le temps, le lieu et la culture vernaculaire. Décrit comme un « poète de l’ordinaire » par le Los Angeles Times, ses photographies ont été exposées dans plus de cent quinze expositions personnelles dans treize pays. source : keithcarterphotographs.com
tag : une poignée de main historique
debout
Roman Holiday, vacances à Rome (1953) dir. William Wyler
Princesse soumise à un étouffant protocole, Ann n’a pas une minute de liberté. En déplacement à Rome, elle fait la rencontre du journaliste Joe Bradley qui la reçoit chez lui sans connaître son statut. Sous le charme du jeune homme, Ann profite enfin d’un moment d’évasion avant que sa condition ne la rattrape. (google)
la lumière au bout du tunnel
D’où vient l’expression « la lumière au bout du tunnel » ?
Cette expression métaphorique, que l’on ne trouve pas dans les dictionnaires, nous parle d’espérance.
« Voir le bout du tunnel », « sortir du tunnel », voilà des expressions consacrées qui émergent dans le dictionnaire à la fin du XIXe siècle, au moment de la révolution ferroviaire et de la percée de galeries souterraines pour laisser passer les locomotives.
« To see light at the end of the tunnel », existe en anglais et est datée du début du XIXe siècle. Mais sa traduction en français ne figure pas dans les dictionnaires. « On ne trouve pas l’expression en tant que telle, ni à “lumière” ni à “tunnel” ni à “sortir”, comme si la langue ne l’avait pas figée », remarque Sylvianne Rémi-Giraud, linguiste et sémiologue.
Selon le Trésor de la langue française, le « tunnel » au figuré est une « longue période de difficultés, de souffrances physiques ou morales dont on ne voit pas la fin ». Et de donner un exemple dans la littérature qui associe un tunnel de souffrances à la lumière, comme dans un oxymore (figure de style consistant à associer deux mots au sens contradictoire) : « L’impression de sortir d’un tunnel, de trouver la lumière, de commencer vraiment une nouvelle vie ! », écrit Roger Martin du Gard dans son livre, Jean Barois, en 1913, un récit sur la perte de la foi dans le monde moderne.
« Cette combinaison de mots, figurée, “la lumière au bout du tunnel”, tout le monde, en France, la comprend de manière immédiate », souligne Sylvianne Rémi-Giraud. Mais la « lumière » s’avère peu définissable : « On voit très bien ce qu’est un tunnel, il est associé à un souterrain, sombre, mais la lumière ? C’est un nom commun accessible à tous, qui relève d’une expérience universelle, mais qui reste difficile à saisir. Il y a bien sûr la fonctionnalité de la lumière mais il y a aussi bien plus. »
Dans la métaphore de la lumière se niche une espérance, « au bout du tunnel », « qui est sur la ligne d’horizon, à laquelle on tend, » explique Gérard Haddad, psychanalyste et auteur de nombreux ouvrages dont Antonietta. Lettres à ma disparue (Éditions du Rocher). Selon lui, cette expression permet « d’entrevoir le dépassement du moment pénible que l’on vit ». Par Olivia Elkaim source : lavie.fr
bien sûr j’ai connu des hauts et des bas
bande son originale de la video : Stephan Eicher « des hauts, des bas » sur youtube
droite dans ses escarpins – Akiko Aki : Spring Summer 2019
Se tenir droite dans ses escarpins : L’origine de cette expression n’est pas attestée. Elle est probablement issue du milieu militaire et plus précisément de la cavalerie. Les soldats devaient se tenir bien droit sur leurs montures (et dans leurs bottes). « Se tenir droit dans ses bottes » a pris une signification plus morale. Il s’agit d’avoir une attitude constante et déterminée ou encore d’avoir sa conscience pour soi. source : dictionnaire.notretemps.com instagram ?
je suis un expressionniste abstrait – Willem de Kooning : Revocable Trust – ARS, NY and DACS, London 2018
Willem de Kooning part clandestinement pour les Etats Unis en 1926. Il s’installe brièvement à Hoboken dans le New Jersey avant de rejoindre New York en 1927. Il travaille comme peintre en bâtiment et comme artiste dans la publicité, avant de devenir artiste peintre à temps plein à partir de 1936.
Il rencontre Stuart Davis, John Graham et Arshile Gorky avec qui il devient ami.
A la fin des années 30, l’oeuvre de Willem de Kooning est principalement influencé par le cubisme et le surréalisme, ainsi que par Gorky avec lequel il partage un studio.
En 1938, de Kooning débute sa première série de peintures sur la femme, un des thèmes récurrents de l’artiste.
Sa première exposition solo, qui a lieu en 1948 à la Galerie Egan de New York, établi définitivement sa réputation d’artiste majeur.
Dans les années 50 et 60, Willem de Kooning réalise des séries sur la femme, des paysages urbains, des paysages ruraux.
En 1962 Willem de Kooning obtient la nationalité américaine.
En 1968, l’artiste se rend pour la première fois aux Pays-Bas depuis 1926, à l’occasion de la rétrospective qui lui est consacrée au Stedelijk Museum d’Amsterdam.
A partir de 1989 Willem de Kooning souffre de la maladie d’Alzheimer.
Une rétrospective se déroule au Museum of Modern Art de New York en 1997. source : moreeuw.com