« De retour en Californie en 1926, Weston a commencé son travail pour lequel il est à juste titre célèbre : formes naturelles, gros plans, nus et paysages. Entre 1927 et 1930, Weston a réalisé une série de gros plans monumentaux de coquillages, de poivrons et de choux coupés en deux, faisant ressortir les riches textures de leurs formes sculpturales. Weston a déménagé à Carmel, en Californie, en 1929 et a pris la première de nombreuses photographies de rochers et d’arbres à Point Lobos, en Californie. Weston est devenu l’un des membres fondateurs du groupe f/64 en 1932 avec Ansel Adams, Willard Van Dyke, Imogen Cunningham et Sonya Noskowiak. Le groupe a choisi ce terme optique parce qu’ils réglaient habituellement leurs objectifs sur cette ouverture pour garantir une netteté d’image maximale à la fois au premier plan et à distance. 1936 a marqué le début de la série de nus et de dunes de sable de Weston à Oceano, en Californie, qui sont souvent considérés comme l’une de ses plus belles œuvres. Weston est devenu le premier photographe à recevoir une bourse Guggenheim pour un travail expérimental en 1936. Suite à la réception de cette bourse, Weston a passé les deux années suivantes à prendre des photos dans l’ouest et le sud-ouest des États-Unis avec l’assistante et future épouse Charis Wilson ». source : Edward Weston
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Portrait de la jeune fille en feu – Alice Wellinger, slip
Tableau d’une révolution amoureuse
Céline Sciamma filme la troublante rencontre entre deux jeunes femmes, une peintre (Noémie Merlant) et son modèle (Adèle Haenel), dans la Bretagne du XVIIIe siècle.
Pour que Marianne et Héloïse se rencontrent, il faut passer la mer. Sur une rive, une jeune femme peintre, convoquée par une comtesse qui voudrait qu’elle fasse le portrait de sa fille, afin de l’envoyer au fiancé de cette dernière, un aristocrate italien. Sur l’autre rive, qui borde une île ou un promontoire entouré par l’Atlantique, la promise à peine sortie du couvent, où elle aurait dû passer sa vie si son aînée n’était pas morte. source : Le Monde
Alice Wellinger est une artiste basée en Autriche | illustrateur. Sous son travail éditorial, elle développe son art personnel, surréaliste, ironique, traitant des troubles du quotidien et des souvenirs d’enfance.
« Comme une pierre Tu veux rester à ses côtés Maintenant, tu n’as plus peur De voyager les yeux fermés Une flamme brûle dans ton coeur Suzanne t’emmène écouter les sirènes Elle te prend par la main Pour passer une nuit sans fin Comme du miel, le soleil coule Sur Notre Dame des Pleurs Elle te montre où chercher Parmi les déchets et les fleurs Dans les algues, il y a des rêves »
Qu’est-ce que tu préfères – mes cuisses ou les épinards ?
La scène culte du film « Le Mépris », réalisé par Jean–Luc Godard en 1963, avec Olive Bardot et Michel Popeye (source : allocine)
« Tu vois mon derrière dans la glace ? – Oui. Tu les trouves jolies mes fesses ? – Oui, très. Et mes seins, tu les aimes ? – Oui, énormément. Qu’est-ce que tu préfères, mes cuisses ou les épinards ? – Je sais pas, c’est pareil. »
« Olaf Martens revient sans cesse à Saint-Pétersbourg. La magnifique métropole de la Neva l’attire irrésistiblement. Il n’est pas seulement fasciné par l’abondance de motifs brillants, matière pour l’appareil photo d’un insatiable curieux.
Cela commence par la photographie grotesque d’un modèle féminin pompeux en papier mâché. La silhouette imposante roule sur un camion à plateau sur les pavés d’une rue bordée de façades wilhelminiennes en ruine. Les photographies d’Olaf Martens ne laissent personne indifférent », c’est ainsi que le conservateur Harald Kunde a un jour décrit les réactions souvent passionnées à vos œuvres ». source : Klaus Honnef sur le site d’Olaf Martens
autres publications bretzel liquide taguées Olaf Martens
pleine lune – Lucian Bernhard (German, 1883-1972) : Moonstruck, 1968
Emil Kahn,
dit Lucian Bernhard (parfois Lucien Bernhard), né le 15 mars 1883 à Cannstatt, (Allemagne), mort le 29 mai 1972 (à 89 ans) à New York, est un graphiste, affichiste, créateur de caractères, architecte d’intérieur, professeur allemand et astronome amateur.
Né dans une famille juive,
Emil Kahn étudie à l’académie des arts de Munich. En 1901, il se rend à Berlin pour travailler auprès d’Ernst Gowold — le directeur de la plus grande agence de « proto- publicité » d’alors — pour l’imprimerie d’affiches Hollerbaum & Schmidt. Il réalise des affiches pour des sociétés importantes comme Stiller (chaussures), Pelikan, Manoli, Kaffee Hag, Bosch, Faber-Castell. Il prend alors le pseudonyme de Lucian Bernhard sous lequel il est universellement connu.
En 1911, il crée le magazine Plakat
(« Affiche »), qui deviendra plus tard Gebrauchsgrafik.
De 1910 à 1920, il est directeur artistique de la société Deutschen Werkstätter Hollerau, qui produit des meubles, des tapis et des luminaires.
Il est le créateur du Plakatstile, ou « style affiche », caractérisé par un dessin simple, des couleurs en aplat. Il crée des polices caractéristiques de sa personnalité, d’abord avec la Bernhard Antique pour la fonderie Flisch de Francfort (1913), puis une production abondante après la guerre pour la fonderie Bauer.
En 1923, il est nommé professeur en art publicitaire au Unterrichtsanstalt des Kunstgewerbemuseums de Berlin, l’équivalent de l’école des Arts décoratifs de Paris.
En 1925, il fait une tournée de conférences aux États-Unis.
Il n’obtient pas un grand succès et ne réussit pas à convaincre les directeurs artistiques de l’intérêt d’apporter un graphisme novateur, alors même qu’en Allemagne le Bauhaus fait ses premiers pas. Néanmoins, séduit par New York, il décide alors de s’y installer définitivement. Sa famille le rejoint. Il ouvre l’atelier de design Bernhard-Rosen. Son style n’attire pas les clients américains et il travaille essentiellement dans l’architecture d’intérieur. Il a réalisé de nouvelles polices pour la fonderie britannique Stephenson Blake.
Après la Seconde Guerre mondiale il se consacre, jusqu’à sa mort en 1972, à la peinture.