les enfants mangeront des glaces – William Henry Johnson, Children at an ice cream stand, 1939
William Henry Johnson est un peintre (Naïve Art (Primitivism)) afro-américain, né à Florence, en Caroline du Sud, le 18 mars 1901 et mort à Central Islip le 1ᵉʳ janvier 1970. The American Heritage le considère comme l’un des grands peintres américains du XXᵉ siècle. (Wikipedia)
l’important est d’avoir une vision – Tatsuo Ikeda 池田龍雄, Giant 巨人, 1956
Tatsuo Ikeda (1928-2020) était un artiste d’avant-garde japonais surtout connu pour ses séries de dessins, notamment Anti-Atomic Bomb, Chronicle of Birds and Beasts et Genealogy of Monsters. (Wikipedia)
et nous pisserons sur la lune – Pieter Bruegel the Elder : Whatever I do, I do not repent, I keep pissing against the Moon, 1558
Non, rien de rien Non, je ne regrette rien Ni le bien qu’on m’a fait Ni le mal Tout ça m’est bien égal Non, rien de rien Non, je ne regrette rien C’est payé, balayé, oublié Je pisse sur le passé
Edith Piaf
autres publications bretzel liquide taguées Pieter Bruegel l’ancien
la génération des fruits d’or – Leonard Koscianski : The Witching Hour
« Il y a ceux d’avant Les Fruits d’Or et il ay a ceux d’après. Et nous sommes ceux d’après. Marqués pour toujours. La génération des Fruits d’Or : nous resterons cela.
Nathalie Sarraute
« The Witching Hour est une peinture de taille moyenne, à l’huile sur toile. Cette peinture m’a causé plus d’enfer personnel que n’importe quelle autre peinture que j’ai jamais créée. Cette vision nocturne enchantée d’une arrière-cour en Floride est arrivée en un éclair, une nuit, entre 3 et 4 heures du matin – «l’heure des sorcières». La vision rêveuse est survenue plusieurs semaines après une visite chez des parents dans une location de vacances à Dunedin, en Floride. La scène peut être chargée d’émerveillement et d’appréhension, mais les gens ne le sont pas. Le mystère est perdu pour eux, ils sont civilisés. L’énergie primordiale s’agite, mais reste inexprimée.
Les mois d’hiver sont ceux où l’on trouve de délicieuses oranges, très mûres et encore sur l’arbre. Dans cette peinture, les oranges brillent avec la lumière d’en haut. Les feuilles des arbres expriment une énergie bruissante. La scène elle-même est principalement sombre, avec une lumière bleue émanant de la piscine et du jacuzzi, et une lumière chaude provenant de la maison. La nuit, les piscines et les jacuzzis semblent irréels, presque magiques et magiques. Le bleu diurne du ciel est en dessous de nous, pas au-dessus. La lumière est artificielle. Les nageurs semblent flotter dans l’air. Des gens à moitié nus suscitent des désirs primaux. Nous sommes émoustillés par une vie primitive, comme les premières mesures du « Sacre du printemps » de Stravinsky. Cette illusion de liberté sans contrainte est captivante et frustrante.
Les gens de cette scène ne sont pas contents. Ils semblent insatisfaits et déconnectés, et presque trop déterminés à s’amuser. La maison est simple et l’intérieur banal, un ordinateur portable attend sur un bureau. Plus on s’éloigne de l’intérieur domestique, plus la scène devient sauvage. Ce sont les orangers qui bruissent et brillent. Mais même les arbres sont cultivés. Une nature non liée peut être brutale et destructrice. C’est notre rêve de nature qui enchante. » Leonard Koscianski
il est 10 heures Paris s’éveille – Mary Sauer : Parisian Bathroom / Jacques Dutronc
« Je m’intéresse à la pression de la perfection à laquelle nous sommes confrontés dans la structure sociale d’aujourd’hui. Dans notre société actuelle, nous permettons souvent aux médias sociaux de contrôler les attentes du chemin que nos vies devraient mener. Cela peut conduire à une fausse identité publique qui est plus une question d’affichage que d’interaction réelle, tout en cachant son vrai moi. J’espère attirer l’attention sur ces nouvelles normes sociales qui entravent notre capacité mentale à tendre la main aux autres et nous permettent d’accepter à la fois notre beauté et nos imperfections. En plaçant des attentes prescrites sur nous-mêmes, nous perpétuons l’inadéquation et bloquons les sentiments de gratitude pour ce que nous avons et sommes. En comparant nos malheurs aux succès des autres, nous nous empêchons injustement d’être vraiment heureux. Mes peintures attirent l’attention sur l’idée de cette fabrication d’images en utilisant la figure comme un objet, plutôt qu’un portrait même si la composition d’ensemble reste un portrait. Ceci, ainsi que d’autres éléments destinés à être exposés comme on le voit dans les maisons et les magasins, crée une composition bloquée avec un dessin et une forme serrés, des traits picturaux et une attention particulière aux harmonies de couleurs. Ces éléments me permettent d’encadrer le modèle comme un élément littéral de la vitrine ou de la décoration intérieure plutôt que d’être une image révélatrice de la personnalité du modèle. Le travail est moins ambigu et plus littéral que l’art moderne traditionnel, car je décris mon sujet de manière naturaliste. Cela évolue lentement vers un récit encore plus littéral à mesure que j’explore davantage le langage et les histoires de mes sujets. Mon objectif est de combler le fossé entre l’art conceptuel et les peintures figuratives de formation classique et de créer des pièces qui utilisent la beauté, la maîtrise technique. »
un dimanche après-midi à la plage de la grande Jatte
Nancy Kilgour (1904-1954) : Figures on Manly Beach / Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte, Georges Seurat, 1884-1886
Née à Melbourne en 1904, Nancy Kilgour s’installe à Sydney avec sa famille vers 1917. Elle étudie à la Julian Ashton Art School et, en 1931, épouse l’artiste Jack Kilgour. Les Kilgour sont allés en Angleterre et sont devenus des amis proches de William Dobell. Peintre et écrivain, le nom de plume de Nancy Kilgour était Julia Barrett. En 1939, les Kilgour retournèrent en Australie. Nancy a continué son écriture et sa peinture, exposant régulièrement avec son mari à Sydney. source : aasd.com.au