la fille de Loth – Marian Schmidt
Marian schmidt est photographe à l’agence Rapho. Il s’inscrit dans le courant de la photographie humaniste, à la suite de ses aînés Edouard Boubat, Robert Doisneau et Willy Ronis qui ont toujours été plus attirés par l’élément poétique et humain du vécu quotidien que par l’actualité
C’est à Paris, au début du XXe siècle, qu’est née la photographie poétique des promeneurs solitaires. Eugène Adget et André Kertész, rejetant le pittoresque, pour laisser libre cours à une fine sensibilité esthétique, parcourent les rues, les quaiset les parcs de la ville à la recherche d’une atmosphère ou d’un instant surprenant, parfois insolite, de la réalité.
Marian Schmidt renoncera à une carrière de mathématicien pour revenir à la photographie: passion qu’il ressent dès son adolescence. Il voyage. Attentif à la lumière, il sillonne villes et campagnes, fréquente les fêtes et pélérinages. Il photographie les gens, du plus humble paysan au prix Nobel. Il essaie de saisir dans les visages la pensée intime traduite dans le regard.
En contradiction avec les acquis de sa formation scientifique, dans laquelle la concentration intellectuelle s’avérait essentielle, Marian Schmidt préfère photographier en créant une sorte de vide mental. Cette démarche vise à éviter que les mécanismes automatiques des associations d’idées n’interfèrent avec le libre déploiement de l’intuition et des réflexes. Cet état non-mental qui réduit les inhibitions favorise aussi la relation de confiance au cours de la rencontre entre le photographe et les inconnus. source : cercledart.com
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