des gens que tu connais, que tu aimes beaucoup, mais chez qui il ne te viendrait pas à l’idée de te présenter sans y avoir été invité, soudain, ces gens là, tu peux aller les voir, balbutiants, quand cela te chante, parce qu’ils sont hospitalisés en psychiatrie.
quand tu demandes à l’équipe soignante, au téléphone, si il serait possible de recueillir un minimum de consentement préalable du patient à cette démarche qui pourrait être vécue comme une intrusion, il t’est répondu, comme si tu cherchais mardi à quatorze heures, que « les visites sont autorisées »
et pourtant, au delà des états d’âmes, sans doute se souvient on de celles et ceux qui ne sont jamais venus.