boulangerie again : occupé à chercher de la monnaie, « et avec ceci ? », je réponds « ce sera tout, merci », je relève la tête et me trouve face au visage perplexe de l’autre cliente à laquelle s’adressait la question
moustachomanie : illusion délirante d’avoir une moustache.
La Moustache, Emmanuel Carrère, 2005, avec Vincent Lindon, Emmanuelle Devos
« Qu’est-ce que tu dirais si je me rasais la moustache ? » demande Marc à Agnès. « Je ne sais pas. Je t’aime avec mais je t’ai jamais connu sans. » Elle sort un moment faire des courses, le laissant devant le miroir de la salle de bain. Et il le fait. Comme ça : par jeu, pour voir la tête qu’elle fera, pour changer un petit quelque chose dans leur vie heureuse et sans histoire. Elle rentre et ne fait aucune remarque. Le plus drôle, c’est qu’elle a vraiment l’air de ne rien remarquer. Les autres non plus. allocine.fr
Chienne splendide, écarte l’idolâtre ! Quand, solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux !
Marilyn Monroe / Paul Valéry
Laurent Chéhu : Pourquoi ne voit-on pas les dessous des personnages de gauche ? Il y a une préférence pour les jeunes filles (mais pas trop) et les mamans n’ont plus de sex-appeal ? Déni de l’âge ? Inégalités ? À réfléchir dans un contexte « macho »
Inter Brette : Laurent Chéhu, indépendamment des lois de la physique qui, d’après Pif Gadget, font qu’un manteau est plus lourd à soulever qu’une jupe courte, je crains que votre gérontophilie à peine voilée qui vous pousse à réclamer plus de fesses au nom d’une fallacieuse égalité entre toutes les femmes ne soit pas non plus dans le sens du vent, ni qu’elle vous permette de vous exonérer de tout machisme, si telle est votre angoisse
alt : une femme nue, la tête immergée dans un lac de montagne pour une activité de l’ordre de la sexualité orale, les fesses dressées vers le ciel, parmi les cimes aux neiges éternelles