la fille au chapeau – Anton Plotnikov
Mois : juin 2022
laisse tes pieds sur tes hanches – Chris Colls, Alexandra Agoston / Salvatore Adamo
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l’auras ta revanche tu seras ma dernière chanson
tag : contorsionnisme
tout l’univers
tout l’univers – Arnaldo Coen — Que Se Abre Al Tacto (wood, plaster & quartz, 1980)
Tout au long de sa carrière, le travail de Coen est passé par plusieurs processus d’expérimentation et de recherche géométrique, spatiale et temporelle, parfois interdisciplinaires. Les thèmes constants de son style artistique sont la présence du corps féminin et l’érotique, l’onirique, les tensions entre le géométrique et l’organique, la mémoire visuelle et le temps, ainsi que les processus de transformation autour des formes, leur répétition et le dynamisme. Wikipedia
tag : la poule et l’oeuf, sens du toucher, ouverture au monde
le faiseur d’anges – Stanislao Lepri (1905-1980) Le Créateur des anges, 1969, 100x73cm, coll. J.-J. Plaisance, p. 203
Stanislao Lèpri est un peintre surréaliste italien et ancien consul italien en Principauté de Monaco. Wikipédia
tag : avortement
les ouvrières
les ouvrières – Irene Wijnmaalen
Irene Wijnmaalen, photographe
Les femmes ont toujours travaillé. On ne le dit pas assez, on ne le voit pas vraiment et même, semble-t-il, on ne veut pas le savoir. Pourquoi ? Serait-ce, paradoxalement, à cause de la banalisation du travail féminin dans le paysage social d’aujourd’hui ? Bientôt, on raisonnera en termes de parité : douze millions d’actives, pour quatorze millions d’actifs au recensement de 1999. Et chacun-e de souligner les formidables mutations que ces chiffres suggèrent. Et pourtant, les femmes ont toujours travaillé : depuis deux siècles, il ne s’agit pas seulement de quelques marginaux « travaux de femmes », mais d’une importante place dans la population active, au bas mot le tiers : 6,2 millions d’actives recensées en 1866, plus de 7 millions en 1911 comme en 1921 et un peu moins en 1931, 6,6 en 1954, plus de 7 millions à nouveau en 1968
Ces chiffres parlent bien sûr d’eux-mêmes, d’autant qu’ils sont sous-évalués, des centaines de milliers d’agricultrices, d’épouses d’artisans ou de commerçants travaillant dans l’ombre des statistiques, sans compter la présence de dizaines de milliers de congréganistes travaillant comme religieuses et infirmières, même après la laïcisation de la République
L’immémorial travail des femmes, dans le cadre ou non d’un salariat formel, paraît l’un des grands impensés des analyses sur notre société contemporaine, pour au moins deux raisons entrecroisées. D’une part, le travail est, dès les années 1830-1850, conçu comme un des attributs de la citoyenneté, il remplace la propriété ; or, privées du droit de vote et d’éligibilité, les femmes ne furent pas, mentalement et politiquement, incluses dans cet ensemble
D’autre part, cette organisation réglée de l’invisibilité du travail des femmes permettait d’accréditer l’une des représentations majeures de la nouvelle société élaborée au 19e siècle, à savoir la séparation des sphères publiques et privées, avec l’assignation des femmes à la seconde : décrites comme inactives, ou ponctuellement actives, les femmes pouvaient ainsi être dénoncées comme l’armée de réserve du capitalisme et, aussi, comme concurrentes des hommes. source : Sylvie Schweitzer, cairn.info
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