faut-il lever le petit doigt en buvant son thé ? Savana Ogburn : Identity Crisis
Savana Ogburn est une photographe, collagiste, animatrice et scénographe basée à Atlanta, en Géorgie. L’humour, l’homosexualité et la culture pop sont fréquemment explorés dans le travail de Savana à travers une lentille théâtrale et texturale.
Savana a obtenu un BFA en photographie d’art du Savannah College of Art and Design en 2019.
La Royal Society of Chemistry recommande de boire du thé entre 60 et 65 degrés, tandis que l’Université de Northumbria indique que la température idéale pour boire son thé serait entre 48 et 60 degrés. Pour cela, il vous faudrait attendre seulement 6 minutes après avoir versé l’eau bouillante, pour que votre thé ait le temps de refroidir.
En 2016, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait déjà alerté sur les dangers des boissons trop chaudes. Au-delà de 65 degrés, le thé ou le café sont dans tous les cas dangereux pour notre oesophage.
L’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer a également indiqué qu’il n’y avait aucune preuve que c’était le thé ou le café responsable des cancers, mais plutôt la chaleur de la boisson. Le Docteur Christopher Wild, directeur de cette agence, explique : « Les résultats suggèrent que boire des boissons très chaudes est l’une des causes principales du cancer de l’oesophage. Peu importe la boisson, c’est la température qui porte préjudice à notre gorge ». source : terrafemina.com
tags : combien de temps faut-il pour refroidir une tasse de thé, comment refroidir une boisson chaude, Fernand Raynaud
Gee’s langur Doré (Golden Monkey) un singe vervet en Assam, Inde. une des espèces de primates les plus menacées.
Le virus monkeypox a été isolé fortuitement en 1958 chez des macaques asiatiques (Macaca fascicularis) importés au Danemark pour les besoins de l’Institut national du sérum de Copenhague, à une époque où l’on utilisait beaucoup de singes et leurs tissus pour étudier l’innocuité des vaccins vivants et inactivés contre le poliovirus. L’enquête sur une épidémie d’éruptions vésiculo-pustuleuses généralisées dans une colonie de singes en captivité au State Serum Institute de Copenhague avait conduit à l’identification de ce virus dans les lésions de ces primates non-humains.
Le virus du monkeypox est un orthopoxvirus dont le génome est composé d’ADN. Il est génétiquement proche du virus de la vaccine et, à un moindre degré, du virus de la variole. Il existe deux groupes génomiques distincts dont le pouvoir pathogène est différent. Une souche est présente dans en Afrique de l’Ouest, tandis que l’autre, beaucoup plus agressive pour l’homme, circule dans le centre de l’Afrique. Cette souche dite « du bassin du Congo » est associée à des formes cliniques plus sévères et a une létalité de 10 %.
La transmission entre individus se produit principalement via des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face-à-face. Elle peut également résulter de contacts étroits avec les lésions cutanées d’un sujet infecté, voire par des objets (drap, serviettes de toilette, vêtement, surfaces) récemment contaminés par les lésions d’un patient infecté. source : Le Monde
tu es si viril mon canard – Masao Kinoshita, sculpture anatomique
Enfant, Masao Kinoshita était fasciné par les images d’hommes musclés apportées par la télévision américaine, celles-ci correspondaient très bien à son autre passion, les robots mangas. Diplômé en Beaux-Arts et en Histoire de l’Art, ce talentueux artiste japonais, à la recherche du médium parfait pour exprimer son imagination sans limite, découvre la sculpture et décide de lui donner sa touche personnelle.
Les créations de Kinoshita sont fabriquées à partir de FRP (plastique renforcé de fibres) coulé dans un moule en plâtre, après avoir créé un prototype en argile. La sculpture en FRP est ensuite déposée pour trouver la forme finale parfaite et colorée avec de la peinture à l’huile et des crayons.
Ses sculptures varient des dieux hindous et des personnages japonais antiques aux jouets pour enfants kitsch et aux figures évoquant des personnages de manga, nus ou même écorchés comme des étudiants en médecine écorchés. Dans des postures hiératiques mais animées, les créatures anthropomorphes déploient une surprenante… source : beinart.org
« Si vous deviez mourir maintenant et être conçu à nouveau cette nuit, dans quelle femme choisiriez-vous de passer les neuf premiers mois de votre prochaine vie ? » Avec cette demande, Ronald David Laing (1977), donne une version radicale et générique du fantasme originaire de retour dans le ventre maternel. On y entend une multitude de possibles dans une grande tension paradoxale qui caractérise le ressenti ambivalent de cette question, à mi-chemin entre attraction et répulsion. A priori, il s’agit d’une interrogation d’un adulte qui connaît la finitude humaine et les règles biologiques de la procréation… mais on ne sait décidément pas si l’interlocuteur va répondre : « Bien sûr, ma mère, je ne veux changer à aucun prix ! », ou « Unetelle, qui comme je le constate aujourd’hui, serait la plus aimante des mères », ou encore : « Oh écoutez, je ne sais vraiment pas et je vais réfléchir » et, enfin : « je n’ai pas de temps à perdre avec une devinette aussi absurde ! » Entre nostalgie monopolistique de la maison-mère, possibles conquêtes exotiques de nouveaux habitats et évitement phobique, la libido s’exprime en tout cas entre interdit et transgression de l’inceste. Mais on perçoit aussi dans le questionnement de cette citation, la pertinente incongruité de l’infantile qui ose poser la question telle quelle, en échappant furtivement au refoulement et à la pression du surmoi. D’abord, avec l’affirmation explicite que ce fantasme n’est pas celui du retour dans le « sein maternel »…
Le fantasme originaire de retour dans le ventre maternel et la séparation, Sylvain Missonnier, Dans L’originaire et l’archaïque(2017), pages 115 à 133 source : cairn.info
tags : kangourou, fête des mères, poche, régression
le pont de l’Ascension – Jeff Brouws – October 21, 1995, Needles, California
Jeff Brouws, né à San Francisco en 1955, est un artiste autodidacte. Poursuivant la photographie depuis l’âge de 13 ans, où il parcourait les couloirs ferroviaires et industriels de la péninsule de South Bay, Brouws a compilé une étude visuelle de l’évolution des paysages culturels ruraux, urbains et suburbains de l’Amérique. Utilisant des photographies uniques comme narration subtile et compilant des typologies pour indexer le caractère de la nation, il se délecte des « readymades » trouvés dans bon nombre de ces environnements. Influencés par le New Topographic Movement, les livres d’artistes d’Ed Ruscha (à qui Brouws a rendu hommage avec ses Twentysix Abandoned Gasoline Stationsprojet en 1992) ainsi que les écrits de géographes culturels comme JB Jackson, Dolores Hayden et John Stilgoe, Brouws a combiné une enquête anthropologique et une beauté esthétique sombre minant le négligé, l’obsolète, le banal.
La posture de départ est la suivante : face au sol, le corps repose uniquement sur les deux pieds et les deux mains. Les pieds sont joints, et les mains écartées un peu plus loin que l’envergure des épaules. Le but de l’exercice est d’abaisser tout le corps en restant droit, grâce à l’unique travail des bras. Le corps descend jusqu’à ce que la poitrine frôle le sol. Un abaissement et une remontée constituent une pompe.
Les muscles fessiers et abdominaux doivent être contractés, ce qui permet d’avoir une position du corps correcte, parfaitement droite ou légèrement creuse. Les coudes ne doivent pas pointer vers l’extérieur mais doivent rester le long du corps de manière à former un angle de 0 à 40° avec celui-ci. La position des coudes est importante, car pointer ses coudes vers l’extérieur en formant un angle de 90° favorise les blessures à l’épaule. Wikipedia