Cette balle antistress vous invite à profiter d’un instant de détente. Où que vous soyez, il vous suffit de la manipuler quelques minutes pour évacuer les tensions du moment. Elle a été fabriquée en chair et en plumes pour vous offrir la souplesse nécessaire. source : Nature et Découvertes
Ahmed Saber est un artiste égyptien basé à Louxor en Haute-Égypte, où il a obtenu son BFA avec mention en graphisme et gravure de la South Valley University.
Ses délicates aquarelles et gravures sur bois révèlent de dures réalités dans les mondes qu’il crée et sont riches de symbolisme. Il y a un bord de subversion politique, parfois ludique et humoristique, et d’autres fois, sombre et sombre. Sa participation active aux salons annuels des jeunes et ses expositions dans toute l’Égypte lui ont valu de nombreux prix à ce jour.
Il enseigne actuellement à la Faculté des Beaux-Arts de Louxor. Je voudrais dessiner avec des matériaux secs tels que le fusain au crayon pastel et aussi dessiner à l’aquarelle et à l’encre. « Je suis Giorgio de Chirico et Carlo Carra dans le travail d’art métaphysique. Dans mon travail d’art, j’utilise des symboles légendaires et des objets métaphysiques. Mon travail a beaucoup de détails … vous voyez de nombreux objets encombrés. » source : artsper.com
Réveille le poisson qui est en toi – Alfons Mazurkiewicz, Head with a Fish ,1955
Alfons Mazurkiewicz (né le 19 décembre 1922 à Düsseldorf en tant que fils d’immigrés polonais, mort le 20 octobre 1975 à Wrocław ) – Peintre contemporain polonais et conférencier universitaire.
Il crée des paysages, des natures mortes, des portraits dans la convention du surréalisme , restant sous l’influence des œuvres de Paul Klee et de Joan Miró . Plus tard dans sa carrière artistique, il se tourne vers l’art abstrait , se concentrant sur l’idée de créer une image uniforme et vers la peinture conceptuelle . Il est l’auteur du concept de « duo-plasticisme » développé depuis de nombreuses années (1958), finalisé dans les années 1970 sous la forme du soi-disant « Duo-images ». source : Wikipedia
à tes pieds – Saul Leiter : Barbara (or Margaret), 1955
Saul Leiter « Je n’ai pas de philosophie. J’ai un appareil photo. Je regarde dans le viseur et je prends des photos. Elles sont des fragments de possibilités infinies (…) Il me semble que des choses mystérieuses peuvent prendre place dans des lieux familiers (…) Il est fort possible que mon travail représente une recherche de la beauté dans les endroits les plus prosaïques et ordinaires.«
« Une touche de confusion est un ingrédient souhaitable. J’aime quand on n’est pas certain de ce que l’on voit. Nous ne savons pas pourquoi le photographe a pris une telle image. Si nous regardons et regardons encore, nous commençons à voir et nous retrouvons avec le plaisir de l’incertitude (…) ce n’est pas où cela est, ou ce qui se passe, mais comment vous le voyez.«
Par les soirs bleus d’été – Edward Hopper : soir bleu, 1914
Arthur Rimbaud, Sensations, Poésies
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l’amour infini me montera dans l’âme, Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Mars 1870
Un tableau-manifeste
Réalisé à 32 ans, peu après son retour d’Europe, ce tableau très ambitieux représentait, dans l’esprit de Hopper, un manifeste esthétique, la synthèse des influences reçues :
composition insolite à la Degas (format panoramique, poteau qui coupe la vue)
scène de café à la Manet,
simplification des formes à la Vallotton,
symbolisme à la Rimbaud (le titre en français, Soir bleu, est tiré d’un poème de ce dernier),
clin d’oeil parisien (le célèbre parfum « L’Heure Bleue » de Guerlain est sorti en 1912).
Un tableau maudit
Les critiques américains restèrent hermétiques à cette esthétique jugée trop datée et européenne, et se limitèrent à une lecture moraliste : alcool et cocottes, un condensé de la décadence parisienne, comparé à la vitalité et au modernisme américain.
Stoppé net par cette incompréhension, Hopper roula le tableau dans un coin de son atelier et n’en dit plus un mot jusqu’à sa mort.
Un panoramique parisien
La scène se situe sur la terrasse du parc de Saint Cloud, où Hopper allait souvent, et qui surplombe la vallée de la Seine : d’où la balustrade à l’arrière.
Le format, exactement deux fois plus large que haut, se prête bien à cette représentation panoramique. Panorama non pas de Paris, dont on ne voit rien, mais des Parisiens : il faudra lire les personnages non pas comme des figurants anonymes, mais comme des types.
Le panneau central
La femme se dirige vers les trois fumeurs attablés autour d’une carafe vide : le Peintre, le Militaire et le Clown. Son bras coupé net autorise toutes les reconstitutions (en supposant qu’elle soit gauchère). Il se peut qu’elle tende la main pour :
apporter une nouvelle carafe (c’est une Serveuse) ;
demander du feu (c’est une Allumeuse) ;
décharger son pistolet sur le Peintre ou le Militaire (c’est une Jalouse) ;
pervertir l’innocent Clown blanc (c’est une Femme Fatale).
Dans l’économie du tableau , nous l’appelerons l’Intruse.
En l’absence de mains, les trois fumeurs sont tout aussi indéchiffrables : peut être discutent-ils (bouche fermées ?), peut-être jouent-ils aux cartes ou aux dés ? Nous les appellerons les Joueurs : et celui des trois qui s’isole du groupe à la fois par sa position et son costume, se rendant ainsi plus vulnérable – le Clown Blanc – nous l’appellerons le Pigeon.
Une femme debout, deux hommes côte à côte attablés en face d’un personnage singulier, blafard comme une apparition. Cela ne vous rappelle rien ?
Il était en tout cas dans l’air du temps de moderniser le vieux thème, où le Christ ressuscité se fait reconnaître de ses disciples en rompant le pain avec eux.
L’idée n’était pas absurde de transposer les Pélerins d’Emmaüs sous les espèces de ces deux errants que sont le Peintre en pèlerine et le Dragon en tenue de campagne.
Tandis que le clown blanc constituait un cryptique auto-portrait christique, avec sa couronne d’épine métamorphosée en collerette et ses trois plaies sanguinolentes en forme de croix sur sa face blanche.
Le malentendu de Soir Bleu, l’insatisfaction que sa contemplation nous laisse, viennent du fait que tout nous pousse à l’interpréter comme une scène de genre… alors que c’est – peut être – le seul tableau religieux de Hopper. source : artifexinopere.com
autres publications bretzel liquide taguées Edward Hopper
Après des études de graphisme à l’université de Buenos Aires, il fonde le fanzine Kapop, dont six numéros paraissent entre 1998 et 2001. Il y dessine la plupart des récits, s’essayant avec bonheur à de nombreux styles graphiques. (Babelio)